Lors d’un meeting de fin de campagne à Kinshasa, le président sortant de la République démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, a proféré des menaces envers le Rwanda en cas de réélection. Accusant des ennemis de semer le chaos et de recruter des Congolais pour soutenir le groupe armé M23, qu’il attribue au Rwanda, Tshisekedi a averti qu’il demanderait l’autorisation de déclarer la guerre au Rwanda si de telles actions irresponsables persistaient.
« Je vous prends à témoin, peuple congolais, souverain primaire, et je déclare ce qui suit devant le monde entier : si nos ennemis continuent à agir de manière irresponsable en tirant un seul coup de feu, je réunirai les deux chambres du Parlement pour demander l’autorisation de déclarer la guerre au Rwanda », a déclaré Tshisekedi.
🚀Annonces pour Nos Partenaires !
Créez votre site web professionnel à un prix imbattable avec 3Vision-Group.
Découvrez l'OffreCommandez une application mobile sur mesure et transformez vos idées en réalité !
Commandez MaintenantLire aussi : L’aide américaine à l’Ukraine est sur le point d’expirer ?
Il a également accusé les ennemis de recruter des Congolais pour soutenir le M23, un groupe armé introduit dans le pays par le Rwanda, selon lui. Tshisekedi a souligné que la Constitution lui accordait cette prérogative et a défié le président rwandais, Paul Kagame.
La tension monte à l’approche des élections présidentielle, législatives, provinciales et communales prévues le 20 décembre, avec des préoccupations quant à la sécurité dans l’est du pays. Une nouvelle coalition, « Alliance Fleuve Congo », dirigée par Corneille Nangaa, a été annoncée, regroupant plusieurs mouvements politico-militaires, dont le M23. Ce groupe avait été actif en 2022, prenant le contrôle de localités dans l’est de la RDC et provoquant des déplacements massifs de la population, avec le soutien allégué du Rwanda.