Sean « Diddy » Combs restera en prison jusqu’à son procès en mai 2025, après avoir abandonné sa demande de libération sous caution.

Le magnat de la musique de 55 ans s’était déjà vu refuser sa libération sous caution à trois reprises. D’abord, le 17 septembre, immédiatement après son arrestation pour trafic sexuel et racket, un jour plus tard, le 18 septembre, et plus récemment le 27 novembre.

Selon les documents judiciaires, Diddy a décidé d’abandonner ses demandes de libération sous caution et restera derrière les barreaux jusqu’au début de son procès, le 5 mai 2025.

Il est en prison depuis son inculpation de septembre, qui l’accuse d’être le chef d’une « entreprise criminelle ». Il est également accusé d’avoir « abusé, menacé et contraint des femmes et d’autres personnes de son entourage à satisfaire ses désirs sexuels, à protéger sa réputation et à dissimuler sa conduite ».

Entre-temps, Diddy a récemment obtenu un accès quotidien à un ordinateur portable en prison après que ses avocats se soient plaints auprès d’un juge fédéral. Il a désormais accès à un ordinateur portable Discovery sept jours par semaine de 8h00 à 15h30.

« Cela peut se faire dans le parloir de son unité ou dans la salle VTC de son unité. »

Cependant, le juge a souligné que l’utilisation de l’ordinateur portable ne sert « pas à prendre ou à stocker des notes ».

L’ordonnance ajoutait : « Le tribunal comprend que l’ordinateur portable a été préchargé avec des documents de découverte, mais ne permet aucune fonctionnalité au-delà de l’examen de ces documents. »

Si le fondateur de Bad Boy Records « souhaite un accès plus large » à son ordinateur portable, lui et son équipe juridique devront en discuter avec le Bureau des prisons (BOP) et « examiner toute proposition raisonnable de bonne foi ».

Le juge a ajouté : « S’il y a d’autres litiges, le tribunal envisagera d’ajuster cette ordonnance. »

Toutefois, toute proposition ultérieure « devrait tenir compte » du matériel stocké sur l’ordinateur et du fait que Combs « n’est pas isolé dans son unité ».

Diddy a nié les accusations de complot de racket, de trafic sexuel par la force, de fraude ou de coercition, et de transport à des fins de prostitution.

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