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Togo : Une revendeuse de tomates révèle comment elle a été malmenée par la Police



Depuis l’arrivée de la maladie à coronavirus au Togo, les autorités ont pris des mesures afin de lutter contre la propagation du virus. Si certains sont autorisé par la loi de continuer à faire leur business (exemple les revendeuses des aliments de première nécessité),  d’autres sont obligé de respecter les règles.

 

Dans une note vocale qui circule sur la plateforme whatsApp, une revendeuse de tomates révèle comment elle a été malmenée par la Police à la frontière de  Cinkassé au nord du Togo.

 

Arrive à Cinkassé, j’étais dans la voiture avec le chauffeur et son apprenti. Les policiers nous font comprendre que nous ne pouvons pas passer  car selon eux, nous ne sommes pas arrivés au moment opportun et qu’ils ont déjà placé barrière. Le chauffeur les supplia de le laisser passer car il transportait des aliments de première nécessité à savoir, tomates et oignons.

 

«  S’il te plait laisse nous passer les tomates et les oignons sont des aliments qui se pourrissent vite. Et nous avons quitté le champ (marché de Tomate) depuis trois jours. Comme d’habitude elles seront déjà entrain de se  décomposer », disait le chauffeur.

 

A en croire la dame, le policier sort  son téléphone portable et fit un appel. Apres l’appel il nous ordonna d’aller voire les douaniers  qui sont eux aussi à quelques mètres. Chose qui a été fait. L’un des douaniers était même venu voire le policier afin de nous laisser passer. Le policier fit un second appel pour confirmer que nous avons rencontré les douaniers.

 

Le douanier demanda alors au chauffeur de ramener la voiture à la douane pour contrôle des marchandises. Le chauffeur entre dans la voiture et suit le douanier.   J’étais à pied moi et soudain un des policiers m’a appelé  eh eh eh madame revient ici. Où est ta carte ? Je lui ai montré ma carte puis  il me disait que je suis en état d’arrestation.  Le policier  me disait qu’il  n’a plus affaires avec les marchandises mais plutôt les passagers.  J’ai demandé pardon mais il haussait la voix sur moi. Il me demandait si je ne savais pas que les frontières sont fermées  à cause de la maladie de coronavirus.  Je tenais dans la main un papier que je devrais montrer aux douaniers. Il me disait d’aller remettre le papier et revenir. Façons il me parlait, je ne savais même pas le temps que les larmes se sont sortis de mes yeux.

 

J’ai rappelé le chauffeur lui disant qu’il y a encore un problème.  Nous avons commencé par supplier ce policier qui plus tard nous demande de verser 60 000 FCFA avant de quitter. A force de négocier il nous a dit de donner 40 000 c’était comme ci nous étions entrain de débattre le prix d’un mouton. Nerveux, le chauffeur sort l’argent de sa poche et règle le policier.

 

Nous avons régler nos comptes avec  la douane depuis 19 h mais nous étions avec ses policiers jusqu’à  1h du matin.  J’étais très nerveuse et malheureuse pour ce que j’ai vécu ses derniers jours à la frontière de  Cinkassé.

 

Ci-dessous, la note vocale de la dame

 

 

 

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