Après l’élection présidentielle du 22 février dernier, Agbéyomé Kodjo se dit toujours démocratiquement élu et persiste dans sa logique. Une chose que le pouvoir de Lomé n’a pas du tout aimée, puisque la CENI a proclamé Faure Gnassingbé vainqueur du scrutin.

Agbéyomé Kodjo serait dans le collimateur de la justice et ferait objet d’une arrestation en cours. Ce jeudi, les forces de l’ordre sont allés bloquer les chemins menant au domicile l’ancien président de l’assemblée nationale, Agbéyomé Kodjo. Ces faits rendent explicite une tentative d’arrestation de ce dernier.

Par contre, le pays traverse une crise sanitaire qui affole les esprits. Tout comme la plus parts des pays en Afrique et dans le monde entier, le Togo fait face l’épidémie à coronavirus. Alors que le gouvernement, qui cherche des moyens pour endiguer la pandémie semble se mêler à la politique. Cette situation a fait réagir les internautes, selon eux, le gouvernement ne pense pas à lutter contre ce virus qui inquiète le monde entier.

« Le gouvernement trompe-t-il les Togolais ? Comment dans un pays où la pandémie fait sa loi et toutes les couches sont vulnérable le pouvoir semble pencher plus à la politique. Je ne défends pas l’ancien premier ministre Agbéyomé Kodjo, mais il faut que le pouvoir se retienne après la crise on commence l’affaire d’Agbéyomé », a écrit un internaute.

Pour d’autres, les dirigeants poursuivent deux lièvres à la fois. Mais, poursuivent-ils, ils doivent s’occuper uniquement de la pandémie d’abord. « C’est au Togo seul que vous allez constater cela, les pays voisins ont aussi des problèmes politiques, mais l’arrivée du virus a mis dans l’oublie les affaires politiques », peut-on lire en commentaire d’un article lié à l’affaire de dynamique Kpodzro et l’arrestation de son candidat.

« En encerclant la maison d’Agbéyomé avec les forces de l’ordre et de sécurité, les jeunes ont riposté pour voler au secours de leurs président démocratiquement élu. Alors que le gouvernement même a interdit les rassemblements allant de 15 personnes, ce qui veut dire que le gouvernement ne mesure pas l’ampleur de ce qui se passe », dénonce une autre personne.