En se présentant aux médias ce mercredi 17 mars, l’ONG Be Your Best ne fait que lancer un projet longtemps muri. Il aura fallu au moins une dizaine d’années aux porteurs de ce projet ambitieux pour passer à sa réalisation. Ce temps de préparation leur a permis d’identifier les secteurs de l’agriculture et l’élevage pour leurs activités.

Ils ne comptent pas seulement se lancer dans l’agriculture et l’élevage pour leurs intérêts. Il s’agit plutôt d’aider le maximum de personnes à réaliser leurs projets agro-pastoraux sur la base d’un accord gagnant-gagnant. Les responsables de Be Your Best se distinguent par cette approche de formation jusqu’à concrétisation de projets.

Selon les explications données par le président de l’ONG , Carlos DJALEDJETE (photo), il n’est pas question de former pour former. Pour lui, il faut former les gens, certes mais s’assurer que la formation leur est bénéfique de sorte qu’il y ait création d’emplois et de richesse. C’est cette même position que partage le directeur du centre M. Kolani Didier. « La terre est source d’emploi », a-t-il dit.

Le centre de formation en gestation permettra d’aider les jeunes togolais. De nombreux spécialistes sont mobilisés pour la réalisation des différents projets de culture de soja, maïs ou encore pour l’élevage de bovins, l’aviculture. Pour l’équipe, la vision est d’accompagner le maximum de personnes possibles de façon inclusive c’est-à-dire en les impliquant dans chaque étape. Il est question de suivre les porteurs de projets en formulant aussi des recommandations d’experts pour de meilleurs rendements.

Par année, une trentaine de personnes pourraient être prises en compte . Les formations couvriront une période de 3 , 4 ou 6 mois selon le type de projet. L’essentiel pour les responsables de l’ONG , ce n’est pas de former les gens en masse et de les laisser se débrouiller mais d’arriver à accompagner comme il se doit chacun d’entre eux.

Selon les chiffres officiels, au Togo, l’agriculture représente plus de 40 % du PIB togolais, et occupe près de 65% de sa population active, pour une superficie cultivable évaluée à 3,6 millions d’hectares, soit 60% de la superficie globale du pays, dont 41% sont emblavés (1,4 millions d’hectares).