Le gouvernement togolais a reçu une bonne leçon d’alternance de la part de l’Eglise catholique du Togo. Si à la tête du pays, il est difficile de voir d’autres personnes aux affaires, ce n’est pas la même réalité dans l’Eglise. Que ce soit au niveau du Pape ou sur les paroisses, les prêtes ont un mandat bien déterminé dans le temps et s’en aillent en fin de mission.
Malheureusement, ce n’est pas la même chose pour le pouvoir de Lomé. Il est aux affaires depuis 15 ans. D’ailleurs l’actuel président, Faure Gnassingbé a été investi pour un quatrième mandat. En clair, il représentera son parti politique l’Union pour la République à l’élection présidentielle du 22 février.
Au niveau de l’Eglise du Togo, un changement, une leçon d’alternance vient d’être donnée. En fin de mission, l’archevêque de Lomé, Mgr Denis Amuzu-Dzakpah après avoir atteint l’âge de la retraite (75 ans) s’est retiré au profit de son successeur. Ce dernier, bien connu du public togolais se nomme Barrigah-Bénissan. Il a été officié dans une institution de la République ou mieux, il a conduit la commission Vérité, justice et Réconciliation.
C’est ce samedi qu’il a, à la faveur d’une cérémonie officielle prend fonction comme nouvel archevêque métropolitain de Lomé. Le chef de l’Etat était de la partie comme un des invités de marque. « Le développement d’un pays dépend énormément de la qualité de ceux qui le gouverne », voilà l’une des phrases pleines de sens prononcées par le nouvel archevêque. Comme quoi, l’Eglise aussi aime l’Alternance.
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