Au Togo, le gouvernement a décrété un couvre-feu pour appuyer l’état d’urgence sanitaire lancé en début du mois pour empêcher la propagation du virus lié à l’épidémie qui fait beaucoup de victimes partout dans le monde entier.

Le Couvre-feu, au début, les forces de l’ordre et de sécurité ont bastonné les citoyens à coup de bâton jusqu’à aux blessures. Cette attitude des hommes en uniformes a été dénoncée par la population, qui a interpellé rapidement le ministre de la sécurité général Yark Damehane. Ce dernier n’a pas hésité à rappeler à l’ordre ses éléments, qui ont fait semblant d’obtempérer un tant soit peu.

Après un repos, les éléments ont repris « sauvagement » les bastonnades. Même si jusqu’alors la liste n’est pas exhaustive pour eux, on peut citer pour les bavures commises déjà. Après le viol d’une fille dans les Lacs par un militaire, ces éléments auraient battu à mort un jeune homme d’une vingtaine dans la préfecture de Golfe selon le confrère Togo-online.

Selon la même source, « le jeune homme revenait de Zanguéra où il s’est rendu pour faire un travail, pour se rendre à son domicile sis à Adakpamé, il fut rattrapé par la nuit sur son chemin de retour. Interpellé dans les environs d’Avédji-Limousine, il a été roué de coups jusqu’à éclatement de ses testicules. Il rendit l’’me ».

Bien avant le jeune homme, une vielle femme a été rouée à coup de bâton même trimballée par terre dans le cadre du couvre-feu. En tenant compte de ces actes, l’on peut s’interroger, si le couvre-feu fera-t-il plus de victimes que l’épidémie à coronavirus ?

Le Togo n’est pas le seul pays à lancer cette opération dans le cadre de la pandémie à coronavirus, on peut citer entre autres le Mali, le Sénégal, la Côte d’ivoire…