Le Professeur Kako Nubukpo, depuis quelques jours, est accusé d’être un instrument au service de la France. Face aux voix critiques qui remettent en doute son sentiment anti-français, l’économiste a voulu réagir. Au Togo dans le cadre des états généraux de l’éco, le représentant du Togo à la commission de l’UEMOA, a rassuré ses admirateurs qu’il n’est pas un outil manipulé par la France.

Prof. Kako Nubukpo est au pays dans le cadre des états généraux de l’éco qui se tiennent du 26 au 28 mai prochains à Lomé. Il a finalement décidé de sortir de ses gonds sur Victoire FM ce lundi 24 mai pour apporter des éclaircissements alors que les critiques à son égard ne cessent d’accroître. Accusé d’être en mission pour la France, l’ancien ministre de Faure Gnassingbé a mis les points sur les « i » en rassurant sur ses intentions.

« Il n’y a personne derrière Kako Nubukpo, personne ne peut m’instrumentaliser, personne ne peut m’acheter. Il n’y a aucune confusion, il y a une stabilité, une constance et des convictions affirmées. Nos Etats ont investi dans notre formation, c’est pour qu’on soit au service du collectif. Si on ne travaillait que pour nous-mêmes, je crois qu’on serait bien au chaud dans certaines institutions depuis très longtemps », a-t-il affirmé pour ceux qui pensent qu’il est instrumentalisé par la France.

Le macro-économiste a par la même occasion révélé pourquoi il a accepté d’être au sein de la commission de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Selon lui, c’est le président Faure Gnassingbé qui a souhaité qu’il reparte à la commission de l’UEMOA « pour s’occuper du secteur de l’agriculture, des ressources en eau et de l’environnement ».

« Personne ne m’a acheté parce que je ne suis pas achetable. Moi, je n’ai pas besoin de beaucoup pour vivre, je rends grâce à Dieu. J’ai travaillé à la commission de l’UEMOA entre 2009 et fin 2011 comme conseiller technique coton. L’agriculture, c’est quelque chose qui me tient à cœur. J’ai fait ma thèse de doctorat sur les déterminants de l’insécurité alimentaire en Afrique de l’ouest », a expliqué Kako Nubukpo.

« On n’attend pas qu’ils soient des griots. Nous n’avons rien contre personne mais nous ne sommes pas à la solde ou à la botte de qui que ce soit. Nous les enseignants-chercheurs, avons un devoir d’éducation des générations futures », a-t-il poursuivi. À ces générations futures, le macro-économiste conseille d’arrêter de passer du temps sur les réseaux sociaux au profit de l’apprentissage.