Le terrorisme guette la sous-région ouest-africaine. Tout le monde le sait. Le Burkina Faso paie un lourd tribut. Mais penser que le Togo et le Ghana soient aussi visés au point d’avoir des terroristes présumés en nombre n’est pas évident. Et pourtant…
Selon une information des autorités ghanéennes, près de 170 terroristes présumés ont été arrêtés cette semaine. C’est par le biais d’un communiqué de presse que le ministre ghanéen de la sécurité nationale Albert Kan-Dampah a précisé les contours de ces arrestations.
L’opération ayant permis de mettre la main sur ces individus « vise à prévenir les activités terroristes, l’extraction illégale de ressources, le trafic de drogue, le commerce d’armes illicites, la contrebande, entre autres crimes transnationaux », a déclaré le ministre ghanéen de la Sécurité nationale, Albert Kan-Dapaah, dans son communiqué.
En effet, il s’agit d’une opération de sécurisation des frontières de ces pays de l’Afrique de l’ouest. Elle résulte des efforts conjugués entre le Ghana, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Benin et le Burkina Faso.
Selon nos informations, plus d’une centaine d’armes artisanales et étrangères à un ou deux canons « sans aucun document justificatif valable » ont été saisies. L’année dernière, la phase 2 de cette opération baptisée Koudanlgou avait permis d’appréhender près de 300 personnes.