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Togo : « Deux Lions » en voie de disparition



Après la statue « Vénus » qui a subitement disparu du carrefour de l’aéroport de Lomé, c’est le tour du monument dénommé « Deux Lions » trônant au  carrefour d’Agoé (Quartier Nord de Lomé) d’être démoli. L’information nous a été révélée de source officielle après que les autorités togolaises ont décidé  de faire dégager la grande statue de la femme soulevant un enfant.

Au-delà des supputations pseudo-ésotériques qui ont été évoquées, les sources officielles nous orientent plutôt vers des raisons patrimoniales républicaines : «  Avant d’ériger une statue de ce genre en plein cœur de la capitale, il y a des démarches officielles à suivre. Il y a des personnes et des institutions compétentes qui vont analyser la portée du monument, son opportunité et le sens profond qu’il révèle …» nous a confié un membre du gouvernement qui nous signale que tous les autres monuments implantés dans les mêmes circonstances subiront le sort que Vénus qui a disparu nuitamment du carrefour de l’aéroport.

Ce qui revient à dire que les « Deux Lions » du carrefour Agoé et le géant œuf au niveau d’Agbalépedo seront démolis. L’autorité a confié qu’on jugera de les implanter à nouveau ailleurs ou pas du tout  selon les besoins.

Le monument Venus selon nos informations est évalué à environ 130 millions. Les deux lions ont coûté plus. L’œuf d’autruche encore moins.

Ces monuments ont été des produits de l’entreprise de construction CECO BTP. Selon l’entreprise, il s’agit d’une initiative personnelle pour apporter une touche à la capitale du Togo qui ne regorge pas assez de monuments d’attraction.

Les autorités togolaises ne sont pas du même avis et disent que personne n’a demandé à CECO BTP de construire des monuments aux carrefours de Lomé ; « c’est du zèle qui n’engage que son zélateur… ils vont tous partir…tous ces monuments non conventionnels… » a conclu une autre personnalité de l’Etat.

Les parkings initiés sur les chantiers de CECO BTP sont également vus de mauvais œil par le gouvernement dont des membres pensent qu’ils ne sont pas intégrés au cahier de charge du marché.

Aujourd’hui, l’ambiguïté règne sur l’initiative de démolir Les Deux Lions qui ont déjà baptisé de leurs noms le quartier et sont présentés comme des images de référence de la ville de Lomé sur les médias internationaux.

C’est encore plus délicat lorsqu’on sait que l’un des derniers conseils des ministres a planché sur la protection des sites touristiques et des monuments sur l’étendue du territoire togolais.

Reste à savoir si les monuments de CECO BTP font partie de ces patrimoines qui ont besoin d’être protégés.

Mais dans tous les cas, une marche arrière serait difficile. La décision est prise, les deux lions vont partir bientôt.

Alfredo Philomena

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