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Togo : Deux journalistes arrêtés et détenus pour avoir critiqué des ministres (FIJ)



 

Deux journalistes togolais, Ferdinand Ayite et Joel Egah, respectivement directeurs de publication du bihebdomadaire L’Alternative et de l’hebdomadaire Fraternité, ont été arrêtés et détenus par la Brigade de Recherche et d’Investigation (BRI) vendredi 10 décembre à Lomé, la capitale, pour « outrage à l’autorité, diffamation et diffusion de fausses informations ».

La Fédération internationale des journalistes (FIJ) se joint à son affilié l’Union des Journalistes Indépendants du Togo (UJIT) pour condamner cet acte d’agression et de suppression de la liberté des médias.

Selon le communiqué de l’UJIT, les journalistes Ferdinand Ayite et Joel
Egah ont été placés en détention en raison de leurs commentaires lors de l’émission « L’autre » journal », diffusée sur YouTube, dans laquelle ils critiquaient deux ministres du gouvernement.

L’animateur de l’émission, Isidore Kouwonou, est accusé de complicité
d’outrage à l’autorité, de diffamation et de diffusion de fausses informations, et a été placé sous contrôle judiciaire.

Les journalistes sont détenus au bureau de la BRI.

L’UJIT déplore l’arrestation et la détention des journalistes qui, selon elle, constituent une atteinte grave à la liberté d’expression et à la liberté des médias ainsi qu’aux principes fondamentaux des Etats démocratiques. L’UJIT rappelle également que si les journalistes ont commis des infractions dans l’exercice de leurs fonctions, ils doivent être jugés sur la base du Code de la presse et non sur celle du Code pénal.

Le Secrétaire général de la FIJ, Anthony Bellanger, a déclaré que l’arrestation et la détention des deux journalistes en raison de leurs commentaires sur un programme est injustifiée et constitue une attaque directe contre la liberté des médias. « La démocratie et la bonne gouvernance prennent en compte les points de vue et les programmes divergents et garantissent le droit des citoyens à exprimer leur opinion sur la façon dont ils sont gouvernés. Tout journaliste doit défendre les principes de liberté dans la collecte et la publication honnêtes des informations, ainsi que le droit à un commentaire et à une critique équitables, tels qu’ils sont édictés dans notre Charte mondiale d’éthique. Critiquer un ministre ou un gouvernement ne constitue pas un crime et aucun journaliste ne devrait être arrêté pour avoir exprimé son opinion. »

La FIJ se joint à l’UJIT pour demander la libération immédiate et inconditionnelle des journalistes Ferdinand Ayite et Joel Egah, ainsi que la dépénalisation de la diffamation sous toutes ses formes au Togo.

Source : Communique de Presse de laFédération Internationale des Journalistes (FIJ)

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