Des documents internes de TikTok ont ​​fait surface. Ils révèlent l’accent inquiétant mis par la plateforme sur l’augmentation du trafic, même au détriment de la santé mentale de ses jeunes utilisateurs.

Cette révélation, révélée le 11 octobre par un reportage d’une station de radio publique américaine, fait partie d’un procès en cours intenté par 13 États et Washington D.C., accusant l’application de contribuer aux problèmes de santé mentale de sa base d’utilisateurs jeunes.

Le procès cible l’impact de TikTok sur la santé mentale

Au cœur de cette bataille juridique se trouve l’argument selon lequel le puissant algorithme de recommandation de l’application, qui fournit un flux infini de vidéos courtes et accrocheuses, favorise les comportements addictifs. Le procès, appuyé par des documents assignés à comparaître par le procureur général du Kentucky, affirme que la société mère, ByteDance, est bien consciente des effets néfastes de la plateforme sur la santé mentale mais n’a pas fait grand-chose pour résoudre le problème.

Lire aussi : Panique ! TikTok touché par une grave intoxication et 57 employés hospitalisés

Une communication interne d’un dirigeant anonyme s’est inquiétée de l’impact négatif de TikTok sur les habitudes quotidiennes des utilisateurs, mentionnant des comportements comme « dormir, manger, se déplacer dans la pièce et établir un contact visuel ». Ces signes inquiétants pointent vers un problème plus profond qui va au-delà de l’utilisation occasionnelle, suggérant que l’influence de TikTok pourrait conduire à une consommation compulsive.

Des recherches montrent le lien entre l’application et la dépendance

Des recherches supplémentaires citées dans le procès ont révélé une tendance inquiétante : après avoir regardé environ 260 vidéos, les utilisateurs étaient plus susceptibles de développer une dépendance à l’application. Cette utilisation excessive était liée à une augmentation de l’anxiété, à une perte de pensée critique et à une diminution de la mémoire et de l’empathie. Malgré ces résultats, l’application n’aurait pas renforcé ses mesures préventives, en particulier celles visant à protéger les jeunes utilisateurs.

Lire aussi : Conflit sur TikTok : Gemy, blogueuse Togolaise, Face à Des Insultes morales

Bien que TikTok ait mis en place des fonctionnalités telles que le contrôle parental et une limite d’une heure de temps d’écran pour les mineurs, des discussions internes ont suggéré que l’entreprise était réticente à réduire l’utilisation globale. Un chef de projet aurait déclaré : « Notre objectif n’est pas de réduire le temps passé. »

TikTok critique les documents divulgués

En réponse à ces révélations accablantes, l’application a fustigé la publication des documents scellés, qualifiant cette décision de « hautement irresponsable ». La plateforme a rejeté les accusations, affirmant que le procès déformait les faits en « sélectionnant soigneusement des citations trompeuses » et en sortant « des documents obsolètes de leur contexte ».

TikTok a insisté sur le fait qu’elle restait engagée envers la sécurité et le bien-être de sa communauté, malgré les défis juridiques croissants.