Âgé de 52 ans, Tiken Jah Fakoly a passé 20 ans de sa vie à chanter pour dire haut et fort ce que certains pensent tout bas. L’artiste ivoirien engagé n’a d’ailleurs pas fini pour dénoncer les tares et les abus du système dans son pays et dans toute l’Afrique. A Jeune Afrique, l’artiste reggae révèle qu’il prépare un album comportant un single qui va s’en prendre certains dirigeants de la sous-région.
Tiken Jah Fakoly n’est plus à présenter. Cet artiste ivoirien engagé est une figure poignante de la musique reggae en Côte d’Ivoire et sur tout le continent. Après 20 ans de carrière, le reggae-man n’ambitionne de renoncer à la ligne éditoriale de sa musique. Dans une interview accordée à nos confrères de Jeune Afrique, il annonce un nouvel album pour 2022.
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Sur ce prochain opus, il indique aux mélomanes qu’ils vont retrouver un single destiné à certains chefs d’Etat sur le continent. Des dirigeants qui mettraient en péril la démocratie.
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Commandez Maintenant« Je compte parler du déclin de la démocratie en Afrique qui est en train d’être remplacée par la « famillecratie ». Au Gabon, vous avez le fils d’Omar Bongo Ondimba. Au Tchad, vous avez celui d’Idriss Déby Itno. Au Togo, celui de Gnassingbé Eyadéma. En Côte d’Ivoire, certains se demandent quelles sont les intentions d’Alassane Ouattara à l’égard de son frère cadet. Cette tendance à la succession familiale est très inquiétante », a confié Tiken Jah Fakoly à Jeune Afrique.
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Le musicien ivoirien compte continuer sa bataille. Il a réaffirmé sa détermination à lutter contre le phénomène d’abus de mandat qui devient fréquent sur le continent. « Une chose est sûre : les troisièmes mandats bloquent le renouvellement de la classe politique, et partout où il y en aura, je m’y opposerai », a-t-il lâché.