Le Niger, autrefois considéré comme un allié clé de l’Occident dans la lutte contre le terrorisme au Sahel, a rompu plusieurs accords militaires avec la France depuis le coup d’État de juillet. Abdrahamane Tiani , le chef du gouvernement de transition nigérien issu du coup d’État, a ouvertement accusé la France de soutenir les groupes terroristes opérant dans le pays.
Selon Tiani, la France alimente le « feu du terrorisme » en apportant son aide, remettant en question le partenariat antérieur entre le Niger et Paris. Face à cette situation, le chef de la junte met maintenant ses espoirs dans de « nouveaux partenaires » qui, selon lui, comprennent mieux la réalité du pays.
La rupture des accords militaires et les critiques sévères envers la France s’inscrivent dans une dynamique plus large de changements politiques et de réalignements stratégiques au Niger depuis le coup d’État de juillet.
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Commandez MaintenantTiani a également lié le report du dialogue national sur la transition, initialement prévu en septembre, à la présence jugée « hostile » de militaires français dans le pays. Bien que Tiani ait indiqué qu’une centaine de soldats français demeuraient au Niger après le retrait de la plupart des troupes, il a insisté sur l’impact néfaste de cette présence sur le dialogue national.
Le chef de la junte a aussi dénoncé les sanctions économiques imposées par la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en réponse au coup d’État. Tiani a qualifié ces sanctions d' »actes de terrorisme », imputant la responsabilité du sort du peuple nigérien à la CEDEAO et à d’autres acteurs internationaux.
Les tensions persistent dans la région depuis le coup d’État, et la situation au Niger reste tendue, avec des conséquences diplomatiques et géopolitiques importantes pour la région du Sahel. Les observateurs internationaux surveillent de près l’évolution de la situation au Niger, où des négociations complexes et des défis multiples attendent les nouvelles autorités.