Le révolutionnaire et l’ancien président burkinabé, Thomas Sankara ne finit jamais de séduire plus d’un. Malgré sa disparition subite, l’officier est toujours gravé dans les mémoires des Africains.

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Dans une Interview accordée au journal Ivoire Dimanche le 5 juillet 1987, dont le un extrait est publié sur les réseaux sociaux, Thomas Sankara affirme avoir laissé la prise de l’alcool à l’âge de 8 ans par principe.

« J’ai cessé de boire l’alcool à l’âge de huit ans. Depuis cet âge, j’ai pris la décision et je l’ai tenue. Je ne m’en porte pas moins bien pour autant », a-t-il déclaré au journal tout en ajoutant qu’il ne prend pas du cigarette.

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A la question de savoir s’il s’est imposé des contraintes pour des lendemains meilleurs ? Le soldat et chef d’état d’alors répond par affirmatif.

« (rires)… Oui, je me suis imposé des contraintes assez tôt. Et comme l’habitude est une seconde nature, je n’arrive plus à comprendre ceux qui courent après l’alcool. Peut-être qu’ils ne me comprennent pas, eux non plus », a-t-il indiqué.

Thomas a sacrifié ses désirs pour la révolution, il n’a ni pris l’argent du contribuable pour se construire une luxueuse maison, ni acheté une luxueuse voiture. Il n’a rien laissé dernière lui qu’une bicyclette. Et il a fini par sacrifier sa propre personne pour le réveil des générations d’après lui. Il disait « Tuer Sankara, des milliers de Sankara naîtront ».