En République démocratique du Congo (RDC), de nouvelles tensions émergent entre le président Félix Tshisekedi et l’Église catholique à moins de six mois des élections générales. Lors d’un discours prononcé le 25 juin 2023 depuis son fief électoral du Kasaï-Oriental, le chef de l’État a vivement critiqué ce qu’il considère comme « une certaine dérive constatée au sein de l’Église catholique ».

Ce discours fait suite à un réquisitoire sévère émis par les évêques congolais à l’encontre de la gouvernance du président et du processus électoral, qu’ils estiment être « mal engagé ».

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« Dérive » au sein de l’Église catholique, selon Félix Tshisekedi

Invité à participer au culte célébrant le jubilé d’argent de l’évêque de Mbuji-Mayi, Félix Tshisekedi n’a pas hésité à exprimer sa position. Il a déploré « une certaine dérive constatée au sein de l’Église catholique », qu’il qualifie de « dangereuse », notamment en cette année électorale.

Le président insiste sur le fait que l’Église doit être au service du peuple congolais, jouant un rôle de rassembleur. Cependant, il souligne que certains membres de l’Église adoptent une tendance dangereuse qui risquerait de diviser la nation congolaise. Il tient à affirmer qu’il ne tolérera jamais une telle dérive.

Réquisitoire sévère des évêques congolais

Tout en réaffirmant sa volonté de renforcer les liens avec l’Église, Félix Tshisekedi s’engage à soutenir davantage son rôle dans la société. Il réitère également sa détermination à pacifier le pays et à maintenir son unité. Cependant, il met en garde contre les menaces et les intimidations, affirmant qu’il fera face à tout ce qui pourrait mettre en danger la sécurité et la stabilité du pays, sans aucune hésitation ni remords.

Le président souligne qu’il ne se laissera influencer par aucune critique, qu’il s’agisse de prétendues violations des droits de l’homme ou de restrictions de liberté. Sa position en faveur de la démocratie demeure inébranlable et il estime ne pas avoir de leçon à recevoir à ce sujet.