Depuis le début de la CAN 2023, des tensions ont émergé entre la Côte d’Ivoire et le Mali suite à un incident majeur impliquant des supporters maliens. Alors que la compétition est déjà confrontée à des problèmes de billetterie et de faible affluence, cette querelle ajoute une couche de complexité au déroulement du tournoi.

L’incident s’est produit à Korhogo, où des centaines de partisans maliens ont tenté d’entrer en Côte d’Ivoire pour soutenir leur équipe, les Aigles du Mali. Cependant, leurs bus ont été bloqués à la frontière par les autorités ivoiriennes, créant ainsi un différend diplomatique.

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La controverse réside dans le choix du lieu de séjour des supporters maliens à Korhogo. Ces derniers ont identifié un espace non aménagé, dépourvu de clôtures, d’électricité et d’installations sanitaires adéquates, laissant entrevoir un séjour potentiel de plusieurs semaines. Face à ces conditions, le préfet de la région a pris la décision de ne pas autoriser leur entrée sur le territoire ivoirien, invoquant des préoccupations liées à la sécurité et à l’environnement.

Dans un communiqué daté du 14 janvier 2024, le préfet s’est montré ouvert à la possibilité d’accueillir les supporters maliens dans sa circonscription, sous réserve de trouver une meilleure solution de logement. Cette déclaration ouvre la voie à des négociations visant à résoudre le différend et à assurer un déroulement pacifique du reste de la compétition.

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Alors que la CAN 2023 se veut être une célébration du football africain, cet incident souligne l’importance de la logistique et de la coordination pour garantir une expérience positive à tous les participants, joueurs et supporters inclus. L’évolution de cette situation sera suivie de près même si les deux pays cherchent une résolution appropriée pour apaiser les tensions.