À N’Djamena, qui s’oppose à la prolongation de la période de transition, de violents affrontements ont éclaté entre la police et des manifestants. Ces affrontements ont commencé tôt le matin et à ce jour il n’y a pas de paix dans la capitale. Des affrontements ont aussi été signalés à Mundou, la deuxième plus grande ville du sud.

Des centaines de personnes sont descendues dans les rues de la capitale ce jeudi 20 octobre dans la matinée, malgré une interdiction officielle des manifestations. Elles refusent que le président par intérim Mahamat Déby reste au pouvoir. De la fumée noire a été vue dans la capitale ce matin, des pneus brûlaient et des barricades ont été érigées.

Des affrontements violents ont été signalés dans plusieurs quartiers de la ville. La police a dû être déployée, mais également l’armée. Des balles réelles peuvent encore être entendues de temps en temps. Aucun bilan n’est encore fait, mais il y a eu des victimes dans les hôpitaux et les centres de santé publique.

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On apprend également qu’un jeune journaliste qui travaillait pour la Radio CEFOD a été abattu. Des affrontements ont également été signalés à Moundou, la deuxième plus grande ville du sud du pays.