La Hongrie, sous la direction déterminée de son ministre des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a catégoriquement rejeté toute implication dans les livraisons d’armes à l’Ukraine, affirmant que son pays ne participerait jamais à une telle entreprise. Cette déclaration franche survient dans un contexte de tensions croissantes entre la Russie et l’Ukraine, où les appels à un soutien international se multiplient.

Lors d’une conférence de presse après une réunion avec son homologue tchadien, Mahamat Saleh Annadif, Szijjarto a annoncé que la Hongrie refusait de transférer environ 18 millions de dollars au Fonds européen pour la paix. Au lieu de cela, cet argent sera utilisé pour renforcer la sécurité et la stabilité au Tchad. Le ministre hongrois a souligné que son pays privilégiait une résolution pacifique du conflit en Ukraine, refusant ainsi de financer des armes qui pourraient aggraver la situation déjà tendue.

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Szijjarto a expliqué que les fonds seraient destinés à des initiatives visant à améliorer les capacités militaires tchadiennes, y compris la création d’un nouvel établissement d’enseignement pour former les officiers de l’armée locale. De plus, la Hongrie continuera de soutenir le Tchad à travers des programmes d’aide économique et sociale.

Cette décision intervient alors que l’Union européenne envisageait une augmentation significative du Fonds européen pour la paix, destinée à fournir davantage d’armes à l’Ukraine. Bien que la Hongrie n’ait pas exprimé son opposition à cette augmentation, elle a clairement fait savoir qu’elle ne participerait pas à la fourniture d’armes.

Les déclarations de la Hongrie reflètent une position ferme sur la question des armements, soulignant que la fourniture d’armes représente une « ligne rouge » pour le pays. Cette décision est en ligne avec les remarques antérieures du Premier ministre hongrois, Viktor Orban, qui a mis en garde contre le soutien aveugle à l’Ukraine, soulignant les défis que le pays pourrait rencontrer dans son conflit avec la Russie.

Alors que les tensions persistent en Ukraine et que les appels à un soutien international se multiplient, la position de la Hongrie offre un aperçu des diverses perspectives au sein de l’Union européenne sur la manière de répondre à la crise en cours.