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Tchad : manifestations meurtrières, malgré la nomination de Padacké



Les quartiers d’Atrone, Gassi, Ambatta, Walia, Amtoukoui, au Tchad, ont été le théâtre d’affrontements entre forces de sécurité et manifestants, ayant occasionné la mort d’au moins trois personnes, dont certaines par balles. La nomination d’un Premier ministre civil, en la personne de l’opposant Albert Pahimi Padacké, n’a pas changé la donne.

La tension est montée d’un cran, au Tchad, malgré la nomination d’un Premier ministre civil, désigné par le Conseil militaire de transition, qui dirige le Tchad depuis la mort du maréchal Idriss Deby Itno. Il s’agit de l’opposant Albert Pahimi Padacké, qui a été désigné, ce lundi 26 avril, comme Premier ministre de la Transition, par le Général Mahamat Idriss Deby pour conduire le gouvernement.

Nomination qui n’a pas calmé les ardeurs des Tchadiens, qui ont appelé à des manifestations pour protester contre la prise de pouvoir par les militaires, synonyme d’une prolongation du régime Déby, après trente ans de règne. Surtout que le nouveau chef du gouvernement de la Transition, qui a pris part à la dernière Présidentielle et arrivé deuxième (10,3%), a été un ancien Premier ministre du défunt dirigeant : donc un homme du « système ».

Et c’est dans ce contexte que des manifestations ont éclaté dans les quartiers d’Atrone, Gassi, Ambatta, Walia, Amtoukoui, où des gaz lacrymogènes ont été tirés et le feu, à balles réelles ouvert dans certains endroits, entraînant la mort de manifestants. Une femme aurait été tuée dans un bus attaqué par des manifestants. Deux autres personnes auraient péri sous les tirs de l’armée, tandis que policiers et gendarmes tentent de rétablir l’ordre.

Des pneus sont brûlés un peu partout, dans la capitale, où selon des témoins, les manifestants brandissent des pancartes, avec des inscriptions suivantes : « Non à une monarchie au Tchad », « Il faut remettre le pouvoir aux civils ». Parallèlement, des manifestants ont scandé des slogans indiquant « Non aux soutiens de la France ! ». la tension est perceptible et la poursuite des débordements n’est pas à écarter.

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