Comme les Béninois, les Tchadiens votent pour une élection présidentielle le dimanche 11 avril prochain. Le président sortant, Idriss Déby Itno, 69 ans, candidat à sa propre succession brigue un 6e mandat. Considéré comme un mandat de trop, le maréchal fait l’objet des critiques de polémiques.
Au pouvoir depuis 1990 dès la chute de Hissène Habré, Idriss Déby est aujourd’hui l’un des plus anciens dirigeants de la planète, comme le souligne un média français.
Les jeunes ne sont pas d’accord avec la validation de la candidature du président Idriss Déby Itno. Ils se sont mobilisés dans la rue contre un sixième mandat de ce dernier, qui selon certains fait du Tchad son bien personnel.
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Pour y faire face, « des groupes de jeunes ont tenté de marcher dans certains quartiers de la capitale N’Djamena. Les manifestants étaient en majorité des partisans des Transformateurs, un parti d’opposition, qui refusent un sixième mandat du président Déby. Plusieurs arrestations auraient eu lieu. Mais l’opposition ne pense pas se reculer à quelques jours du scrutin.
L’opposant farouche du régime Saleh Kebzabo, a annoncé qu’il se retirait de la course en raison de la validation du candidat de Idriss Déby Itno, dénonçant ainsi, une « militarisation évidente du climat politique » au lendemain de la tentative d’arrestation d’un autre candidat déclaré, Yaya Dillo Djerou, dans un assaut meurtrier de la police et de l’armée contre son domicile à N’Djamena.
Parmi les dix candidats ont été retenus, seulement six sont toujours dans la course à la magistrature suprême.
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