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Tchad : la junte interdit une manifestation de l’opposition



La junte tchadienne a encore frappé. Elle vient d’interdire  une manifestation prévue pour samedi à l’appel de plusieurs partis d’opposition. Pourquoi la junte a-t-elle agi ainsi ?

A la tête du Tchad  depuis la mort du président Idriss Déby Itno, le Conseil militaire de transition ou encore la junte militaire essaie de tout faire pour ramener l’ordre dans le pays. La preuve : elle a interdit une marche prévue pour ce samedi au Tchad.

Selon un communiqué diffusé vendredi par le ministre de la sécurité publique, les organisateurs du dite manifestation n’ont pas obtenu d’autorisation préalable.

Wakit Tama, un collectif de partis d’opposition et d’associations de la société civile, a appelé à manifester contre le Conseil militaire de transition (CMT), dirigé par Mahamat Idriss Déby, fils du défunt président.

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« La marche dite pacifique de la coordination des actions citoyennes Wakit Tama, (…) n’ayant pas eu une autorisation préalable (…) est strictement interdite sur l’ensemble du territoire national », indique  un communiqué signé par Souleymane Abakar Adoum, le ministre de la Sécurité publique.

« Les organisateurs de la manifestation ne donnent pas de détails sur leur itinéraire. (…) On a voulu les autoriser mais, eux, ils se sont radicalisés. Ils veulent l’affrontement avec nous. S’ils veulent l’affrontement, ils l’auront », a déclaré Abdramane Koulamallah, le ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement.

« Ils n’ont aucun droit de nous bloquer ou de nous dire de passer par ici ou par là », a réagi de son côté  Max Loalngar, le coordinateur du collectif Wakit Tama. Avant d’ajouter : « Nous exercerons nos droits ».

Pour rappel,  le 27 avril, plusieurs  personnes ont été tuées à N’Djamena, la capitale, et dans le sud du Tchad au cours de manifestations, interdites par les autorités, à l’appel de l’opposition et de la société civile.

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