Après plusieurs reports, les élections législatives se tiendront en décembre. Les tractations n’ont pas été faciles. L’actuel parlement a vu son mandat s’écouler, impuissant puisque les élections sont reportées plusieurs fois.
La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a partagé vendredi le calendrier du scrutin à la presse. Il prévoit que la campagne officielle débutera le 21 novembre.
« Je voudrais saluer le triomphe du consensus dégagé par la classe politique par rapport à la date du 13 décembre 2020 », a déclaré devant la presse le premier vice-président de la Ceni, Jean Luc Benoudjita cité par Jeune Afrique.
De ce fait, la proclamation de résultats « provisoires » se fera le 27 décembre pour les sièges des 161 députés. La liste officielle et définitive des élus doit être rendue publique plus tard par la Cour suprême.
L’actuelle Assemblée nationale, dominée par la majorité présidentielle, avait été élue en 2011 pour quatre ans. Au moment de faire les élections, une danse de report a commencé… La principale raison évoquée pour justifier ce fait est la menace terroriste qui sévit dans la région du lac Tchad. Boko Haram multiplie effectivement son offensive depuis dans le pays.
Au même moment, des opposants se lèvent pour exprimer leurs inquiétudes par rapport au bon déroulement du scrutin. Selon Saleh Kebzabo, président de l’UNDR. « La Céni doit se déployer dès lundi prochain dans les provinces pour l’installation des sous-Céni communales. Il n’y a pas d’argent. Dans l’exécution des tâches, il y aura un problème. »