Ça chauffe au Tchad. Des habitants fuient leurs résidences. Bref, c’est encore un climat d’agitation et de peur qui règne dans le pays.
La population s’inquiète face aux affrontements entre l’armée nationale et les factions rebelles du Front pour l’alternance et la concorde au Tchad (FACT). La raison : les rebelles du FACT ont fait récemment incursion sur le territoire tchadien et annoncent maintenant être en passe de contrôler la province du Kanem après la région du Borkou-Ennedi-Tibesti (BET).
Le gouvernement a annoncé avoir mis les rebelles en déroute. Ce que ces derniers démentent, semant ainsi le doute au sein de la population, qui ne veut absolument plus revivre les affres de la guerre.
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L’armée dit même avoir fait 150 prisonniers. Pas de quoi rassurer les habitants : samedi, certaines sources faisaient état de la progression de ces groupes rebelles vers la capitale, N’Djamena.
La peur grandit dans la population. Déjà, des habitants qui fuient N’Djamena et font même des stocks de nourriture. Le gouvernement de son côté rassure qu’il n’y a absolument rien à craindre.
« Je tiens, par ma voix à rassurer qu’il n’y a rien, absolument rien, qui puisse justifier la panique dont est prise une partie de la population à cause de la propagande malveillante entretenue sur les réseaux sociaux. J’appelle donc au calme et à la sérénité », Chérif Mahamat Zène, ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement.
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