Le président togolais Faure Gnassingbé est perçu comme celui qui a foulé au pied les recommandations de la CEDEAO. Personne ne devrait faire plus de deux mandats mais lui en a dépassé et fait un quatrième. Cet exemple est copié et suivi à la lettre par les présidents guinéen et ivoirien. En effet, Alassane Ouattara et Alpha Condé s’apprêtent à briguer un troisième mandat considéré comme illégal ou anti-constitutionel.

En tout cas, c’est l’avis de l’opposant togolais, Nathaniel Olympio. Pour lui, il est temps d’empêcher les autres de suivre l’exemple du président togolais, Faure Gnassingbé réélu après l’élection présidentielle du 22 février 2020.

« »Si le troisième mandat s’installait en Côte d’Ivoire et en Guinée, Faure Gnassingbé (du Togo-ndlrd) réussirait à tuer le protocole additionnel de la Cédéao limitant les mandats à deux », analyse Nathaniel Olympio, du Parti des Togolais, une formation politique au Togo.

L’opposant pense que « l’ivraie (le syndrome du 3è mandat-ndlr) est semée au Togo au nez et à la barbe de tous ». Il demande juste de ne pas « la laisser fleurir ailleurs, pour le bien des peuples ».