Le 23 octobre 2023, les juges ont confirmé la décision prise le 12 octobre dernier de placer Sylvia Bongo Valentin, l’ancienne Première Dame du Gabon, en détention provisoire. Accusée de blanchiment de capitaux et de faux et usage de faux dans le cadre d’une vaste enquête sur des présumés détournements massifs d’argent public, elle reste sous mandat de dépôt pour une période de 10 jours. Malgré les efforts de ses avocats pour plaider en faveur de sa libération provisoire, les magistrats ont maintenu leur décision.

Cette affaire implique également son fils, Noureddin Bongo Valentin, ainsi que six de leurs proches ex-responsables du cabinet présidentiel. Tous sont soupçonnés d’avoir été impliqués dans des malversations financières de grande envergure. L’inculpation de Sylvia Bongo Valentin a été prononcée le 28 septembre dernier, et depuis lors, elle est au cœur de l’enquête, aux côtés de son fils.

Cette décision judiciaire souligne l’importance de l’enquête en cours, visant à démêler les ramifications complexes de présumés détournements de fonds publics. La décision de maintenir l’ancienne Première Dame en détention envoie un signal fort quant à la rigueur de l’application de la loi dans ce dossier.

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Sylvia Bongo Valentin, âgée de 60 ans, demeurera donc à la prison de Gros-Bouquet jusqu’à l’ouverture de son procès. Cette affaire, qui a ébranlé les cercles politiques et sociaux du Gabon, continue de susciter l’attention nationale et internationale, mettant en lumière les efforts du système judiciaire gabonais pour lutter contre la corruption à haut niveau. Les développements futurs dans cette affaire seront suivis de près par l’opinion publique et la communauté internationale.