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Suspension du stade Lat Dior par la CAF : le Sénégal enfin épinglé !



La Confédération africaine de football (CAF) vient de publier la liste des stades homologués pour les premières journées des éliminatoires du mondial 2022, et sans surprise, le stade Lat Dior du Sénégal, situé à 70 km de la capitale, Dakar, ne répond pas aux normes.Selon AFRIK-FOOT, qui a donné l’information.

C’est après avoir annoncé, ces derniers mois, sa volonté de durcir le ton en matière de qualité des infrastructures, que la CAF a publié, lundi, la liste des stades homologués, pour les deux premières journées des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, dont le coup d’envoi est prévu au mois de juin prochain, comme le précise le journal, qui ajoute que parmi les 56 pays membres, 21 ont été recalés. Le journal va plus loin, soulignant que ces pays recalés par la CAF « ne comptent pas le moindre stade aux normes sur leur territoire ».

Le journal, qui cite des pays comme le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso, le Burundi, la Gambie, la Centrafrique, le Tchad, le Liberia, le Niger, et la Sierra Leone, contraints de jouer leurs matchs « à domicile » dans un autre pays, campe bien le sujet indiquant que la présence parmi cette liste de « cancres » fait vraiment tache pour le Sénégal, pays qui, s’il vous plaît, a été finaliste lors de la dernière Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et qui est par ailleurs première nation africaine au classement FIFA.

Ce pays d’Afrique de l’Ouest, qui, comme l’indique AFRIK-FOOT, a pris ses quartiers, depuis deux ans, au stade Lat Dior de Thiès, suite à l’indisponibilité prolongée du stade Léopold Sedar Senghor de Dakar, a pourtant eu le culot de proposer, il y a quelques mois encore, de co-organiser la CAN 2025 avec la Guinée, voire d’organiser une CAN, seul, dès que possible, alors qu’il n’avait aucun stade aux normes. Car, après le stade Lat Dior de Thiès, c’est le désert. Pourtant, ce stade, qui ne répond pas aux normes, a servi à accueillir beaucoup de matchs internationaux.

Au vu de cette situation, une question se pose avec acuité : comment est-ce que les autorités du football sénégalais avaient-elles réussi à convaincre la CAF de laisser jouer des matchs internationaux dans ce stade bricolé, rafistolé, qui ne répond à aucune norme. Ce stade qui a reçu, il y a deux ans, quelques couches de peinture, après le changement de la pelouse et des projecteurs, de petits réaménagements.

Ce stade, qui a encore gardé une clôture désuète, qui n’offre aucune condition de sécurité à l’intérieur, aux joueurs et à leurs différents staffs techniques, comme aux supporters car, n’importe quel animal peut avoir accès à ce qui est supposé être un temple du sport : chiens, chats, même les moutons et autres cochons errant peuvent accéder aux lieux et auraient pu prétendre, pour les ovins, paître, gratuitement, un peu de gazon, et le transformer en prairie provisoire.

Ce stade Lat-Dior, du nom d’un ancien Damel (chef) de la région centre du Sénégal, le Cayor, dont la réfection a été bâclée, en vrai travail d’amateur, au vu et au su de tous, a eu ce qu’il mérite : l’interdiction, ne serait-ce que pour des questions sécuritaires. Un stade vieux de plus de cinquante années, et qui a été l’objet d’un vulgaire bricolage, il y a deux ans de cela, de la part ceux qui étaient censés le rénover, pour le mettre aux normes.

Un regard dans le rétroviseur nous ramène en février 2020. Avec assez de moyens à sa disposition, le président de la Fédération sénégalaise de football (FSF), Me Augustin Senghor, confiait : « Il a été décidé du coté de la CAF, pour les éliminatoires de la Coupe du monde, des mesures vraiment restrictives pour homologuer les terrains. Nous, nous prenons les devants. Et, on va être au meilleur niveau déjà au mois de mars. Certainement, vous le verrez. Nous allons essayer de faire de ce stade Lat Dior un bijou ».

« … D’ailleurs, en relation avec des partenaires, nous avons demandé au ministre des Sports, de nous faire venir un spécialiste du gazon qui devrait nous venir d’Espagne pour qu’on ait une pelouse excellente, apte à accueillir du bon football”, avait ajouté Me Augustin Senghor. Le patron du football sénégalais, par ailleurs premier vice-président de la CAF indiquait : « Dans l’optique d’organiser nos matchs dans de meilleures conditions, on a fait le point sur les travaux de remise à niveau du stade Lat Dior de Thiès », avait poursuivi, il y a un an, Me Senghor.

Le président de la FSF, il y a tout juste deux semaines avouait « qu’aujourd’hui, on a quelques difficultés avec la CAF. Parce qu’il y a des exigences à remplir pour pouvoir bénéficier de l’homologation définitive. Et nous sommes en train de travailler d’arrache-pied, non seulement, pour équiper toutes les tribunes en siège avec dossier, mais aussi reprendre les vestiaires, mettre des toilettes au niveau des tribunes découvertes et virage parce qu’il n’y en avait pas. Et à ce niveau travailler à avoir un gazon de qualité”. Trop tard hélas. Malgré tout ce vacarme, ce tapage médiatique, ces peines éprouvées et des espoirs nourris, le Sénégal ne dispose d’aucun stade aux normes internationales.

La réalité est crue, dure, mais rEste une réalité. Le vice-champion d’Afrique n’a pas un seul bon stade de football. Et sans état d’âme, la CAF a pris sa décision : retirer l’homologation provisoire attribuée au Sénégal. Avec cette suspension du stade Lat Dior, par ricochet du Sénégal, interdit, jusqu’à nouvel ordre, de jouer des matchs à domicile, c’est un coin du… masque qui se lève sur certaines pratiques qui ont tendance à faire leur lit au Sénégal. Des détournements d’objet et d’objectif. Au vu des autorités en général, pour ce cas précis, de l’instance dirigeante du football sénégalais. Cette sanction, en réalité, n’est que le fruit des graines que les autorités sénégalaises ont semées.

« On ne récolte que ce que l’on a semé », dit l’adage. En rafistolant le stade Lat Dior, de la sorte, les autorités sénégalaises savaient, pertinemment, qu’elles se lançaient dans un jeu périlleux, qui pouvait bien entendu leur coûter cher. Elles ont joué la carte du mensonge, de la triche et de l’amateurisme. Le résultat, une suspension provisoire, le temps d’entreprendre de nouveaux travaux et se mettre aux normes, la CAF ne pouvait pas être plus clémente. Pourvu que cela serve de leçon. Au football sénégalais et à d’autres secteurs. Mais aussi, à d’autres pays. Car le mal semble profond en Afrique où on encourage la médiocrité.

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