À l’approche de la prochaine présidentielle au Cameroun, l’éventualité d’une candidature de Franck Biya, fils du président Paul Biya, crée des remous au sein de la classe politique. Interrogé sur la question, le ministre de la Communication et Porte-Parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi, a déclaré que la décision revenait au fils du Chef de l’État.

Lire aussi : Les dirigeants Libyens unissent leurs forces pour un nouveau gouvernement

Franck Biya, jusqu’à présent discret et silencieux sur ses intentions, n’a jamais commenté publiquement les spéculations autour de sa candidature. Lors d’une interview sur RFI ce mercredi, René Sadi a renvoyé la responsabilité de cette décision à l’intéressé lui-même, affirmant que « si Franck Biya remplit les conditions d’éligibilité, il prendra sa décision en toute responsabilité. »

Bien que Franck Biya n’ait pas officiellement annoncé sa candidature, des mouvements en son nom sont activement présents sur le terrain, alimentant les spéculations. Le fils du président reste énigmatique, laissant planer le doute sur ses ambitions présidentielles.

À un an de l’échéance électorale, l’incertitude autour de la possible candidature de Franck Biya ajoute une dimension captivante à la scène politique camerounaise, suscitant l’attention et les conjectures au sein de la population et des observateurs politiques.