Suspect 95, l’artiste ivoirien et président du syndicat 2000 FCFA, a récemment fait le buzz sur le net avec ses propos sincères sur son approche du rap.

« J’ai du mal à rapper pour ne rien dire. Je veux toujours que l’on retienne quelque chose, même si ce sont des sons d’ambiance », a révélé l’artiste, mettant en lumière son engagement à délivrer des messages significatifs à travers sa musique.

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Alors que certains rappeurs privilégient les rythmes et les mélodies accrocheuses au détriment de la substance des paroles, Suspect 95 se distingue en s’efforçant de faire passer des messages forts dans ses morceaux. Sa volonté d’aborder les questions sociales et de transmettre la sagesse est évidente dans son œuvre, avec des chansons comme « Enfants des gens » et « C’est dans la télé » qui en sont des exemples poignants.

Suspect 95 actif sur les réseaux sociaux

À travers sa musique et ses plateformes de médias sociaux, le rappeur n’hésite pas à faire la lumière sur des réalités sociales pressantes. Qu’il s’agisse de dénoncer les injustices ou de mettre en lumière les défis auxquels sont confrontés les jeunes à Abidjan, il affronte sans crainte les dures réalités de la vie en Côte d’Ivoire.

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« Abidjan est un film, n’est-ce pas ? Dans le pays, il y a des hauts et des bas, mais depuis, c’est dans les bas qu’on est », a récemment remarque Suspect 95, brossant un tableau saisissant du paysage socio-économique. Il souligne la difficulté de naviguer dans un système où le succès se heurte souvent à des obstacles, déplorant le manque de protection pour les jeunes entrepreneurs.

Dans un monde où la dissidence est souvent reléguée aux commentaires en ligne, la volonté de l’artiste ivoirien de dire la vérité au pouvoir trouve un écho profond auprès de son public. En utilisant sa plateforme pour amplifier des messages importants et prôner le changement, il illustre le pouvoir de l’art en tant que catalyseur de la transformation sociale.