Depuis plus de 6 mois, pas un jour ne passe sans que je vois passer des retours très marqués de nos clients au sujet de nos barquettes et de nos emballages en général. Certains envisagent même de réduire leurs commandes car il devient difficile d’accepter autant de plastique consommé pour un simple repas. Ils ont raison. A la lecture d’autant de retours et d’avis de nos clients, nous avons décidé de mettre les bouchées doubles et d’accélérer notre plan de réduction du plastique. Depuis janvier dernier, tous nos couverts sont désormais plant-based, 100% biodégradables. Et très bientôt, vos repas FoodChéri seront dressés dans de nouvelles barquettes beaucoup plus respectueuses de notre environnement.

Le changement le plus important se fera par nos assiettes

Etre témoin d’une telle montée des consciences sur l’impact écologique de ce geste quotidien, la commande du déjeuner au bureau, est une chance pour mes coéquipiers et moi-même.

Mais avant d’aller plus loin, petit quizz : une idée de la quantité de CO2 économisée en passant d’une barquette plastique à une barquette en carton ? même question, en passant d’un chili con carne à un chili sin carne ? La réponse (en annexe avec les sources et calculs) est qu’il n’y a pas photo… Peu de gens le savent mais chaque décision prise de manger végétal à midi (en remplaçant les protéines animales par des protéines végétales) revient à faire jusqu’à 100 fois plus pour l’environnement que de réduire le plastique dans le packaging [1].

Je ne veux surtout pas opposer les deux ! Au contraire, chez FoodChéri, on attaque les deux sujets de front et le packaging de demain sera lui-même beaucoup plus végétal. Au fond c’est le même combat, mais l’un de ces combats — la baisse significative des protéines animales dans notre alimentation — a beaucoup plus d’impact sur notre planète et notre avenir et mérite d’occuper la première place dans notre conscience écologique collective. Or il ne l’occupe pas encore, pourquoi ?

« Nous, c’est le goût »

Pour préserver notre planète ainsi que notre santé, l’alimentation de demain sera beaucoup plus végétale. Chez FoodChéri, nous en sommes totalement convaincus et nous accordons une place grandissante au végétal sur notre carte (la majorité de nos recettes sont végétariennes depuis plus deux ans).

Ceci étant, et cela n’étonnera personne, notre culture, nos habitudes et, il faut le dire, nos préjugés agissent comme un énorme frein. Le goût est le premier argument avancé lorsque l’on interroge nos clients sur la principale barrière à plus de végétal dans l’assiette. L’idée commune est qu’une recette sans protéines animales ne saurait apporter autant de plaisir qu’un plat avec de la viande ou du fromage; « surtout en France, pays de la gastronomie, du terroir et de la bonne cuisine » me répète-t-on.

Je comprends cette crainte car je suis passé par là : de viandard à végétarien puis végétalien. Et ce faisant, j’ai découvert, contre toute attente, un univers culinaire (et culturel) absolument fantastique et des saveurs d’une variété quasi infinie. Alors si le goût est le premier frein psychologique à plus de végétal dans notre alimentation, qu’à cela ne tienne, nous voulons vous montrer que les bonnes recettes végétales sont en réalité pleines de goût !

Lancement des Mardis Veggies

A partir de cette semaine, tous les mardis à 10h, à la carte de FoodChéri, nous offrons un plat du jour végétal. Il sera proposé à 0 € et produit en série limitée (entre 300 et 500 plats par jour). Au fond, notre meilleur argument, à nous, restaurateurs, est le goût, et c’est ce que nous voulons vous montrer à l’occasion de nos #MardisVeggies.

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[1] Pour celles et ceux qui n’ont pas le temps de regarder en détail les calculs, retenez qu’un plat végétal sans aucune proteine animale fait baisser la quantité de CO2 de 90% vs. un plat à base de boeuf, économisant ainsi plus de 4.000g de CO2. L’emballage en carton de ce plat lui fera économiser à peine 35g de CO2 ! Voir l’annexe avec les chiffres de l’ADEME.