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Avec son « sp3rme sacré », un pasteur viole la femme d’un membre de l’église

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Une Haute Cour d’Owerri, dans l’État d’Imo, a condamné le pasteur Desmond Eke à huit ans de prison pour le viol de la femme d’un membre de l’église. L’incident a eu lieu sous le couvert de la délivrance d’un esprit marin à l’aide de ses « saints semeurs ».

L’apôtre Desmond Eke, fondateur du ministère de la délivrance du Bon Pasteur à Umuihita Avu, a été condamné par l’honorable juge T.N. Nzeukwu le 31 juillet 2024. L’accusation, dirigée par Mme Chioma Emuka, a présenté des preuves accablantes prouvant la culpabilité d’Eke au-delà de tout doute raisonnable.

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L’incident impliquant le pasteur

Eke a été accusé d’avoir violé une mère de quatre enfants âgée de 25 ans. Il a affirmé que la femme était possédée par un esprit marin qui menaçait de détruire sa famille. Sous prétexte d’effectuer un rituel de délivrance, Eke a administré une substance soporifique déguisée en eau bénite et en huile d’onction. La victime a perdu connaissance et s’est réveillée pendant l’acte de pénétration.

Lorsque la femme a résisté, le pasteur a insisté sur le fait que l’acte sexuel était une partie cruciale du processus de délivrance, affirmant que son « sperme sacré » l’exorciserait de l’esprit.

Procédure judiciaire

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L’avocat de la défense, Ohaka, a demandé une probation pour Eke, citant son bon comportement pendant le procès. Cependant, le juge Nzeukwu a reconnu Eke coupable d’abus de confiance et de viol, mais l’a acquitté d’une accusation liée à des blessures infligées. Le juge a noté que puisque la victime était inconsciente, elle n’aurait pas pu résister, donc aucune blessure n’a été infligée.

L’affaire, signalée à la police par la Fondation Onurube, a fait l’objet de pressions et de menaces importantes. Malgré cela, l’organisation de la société civile a persisté jusqu’à ce que justice soit rendue. Marjorie Ezihe, présidente d’Onurube, a salué la décision du tribunal, espérant qu’elle dissuadera de futurs crimes similaires.

Cette condamnation marque la première application réussie de la loi sur l’interdiction de la violence contre les personnes (VAPP) dans l’État d’Imo, créant un précédent pour les affaires futures.