Le Ghana donne sa position sur le soutien de la communauté LGBTQI à travers son chef de la diplomatie. Devant le Parlement du pays, Mme Shirley Ayorkor Botchwey a énuméré des précisions émanant des lois pour donner l’opinion du pays suite à la décision du Président Joe Biden, de sanctionner les pays qui n’ont pas encore adopté de lois pour protéger les homosexuels.
Les Personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transgenres et intersexuées (LGBTQI) connaissent leur sort au Ghana. La ministre ghanéenne en charge des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale a pris partie dans le débat lié aux droits des personnes aux tendances sexuelles atypiques. Ce jeudi 11 février 2021, Mme Shirley Ayorkor Botchwey a évoqué l’approche des lois du pays concernant ce sujet.
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Le chef de la diplomatie ghanéenne a réagi en réponse à une question qui lui a été posée par le comité parlementaire. Il lui a été demandé si elle compte soutenir une campagne visant à faire la part belle aux LGBT au Ghana. En réponse à la question, Mme Shirley Ayorkor Botchwey a indiqué que les lois fondamentales du pays criminalisent les pratiques de cette communauté.
La ministre ghanéenne en charge des Affaires étrangères et de l’Intégration régionale assure que le Ghana est un pays souverain ayant « ses propres lois que les citoyens doivent respecter quelle que soit la relation que le pays a établie avec d’autres pays ». Elle laisse entendre par là que les menaces de Joe Biden visant à sanctionner les pays qui privent les LGBTQI de leurs droits, ne passent pas sur le territoire ghanéen.
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« Les lois du Ghana criminalisent les relations charnelles illégales et donc les lois du Ghana sont définitivement suprêmes et c’est ce à quoi nous adhérons tous », a-t-elle soutenu.« Les lois du Ghana criminalisent les relations charnelles illégales et donc les lois du Ghana sont définitivement suprêmes et c’est ce à quoi nous adhérons tous », a-t-elle soutenu. Selon elle, les députés sont les mieux habilités à savoir si les pratiques homosexuelles doivent être décriminalisées.
De son côté, le groupe LGBT + Rights Ghana, estime que ses membres ont « le droit, en tant que Ghanéens, à vivre en paix, de rejoindre des groupes, d’être protégés contre le mal et de faire respecter notre vie privée ». Dans une déclaration, le groupe s’est prononcé contre la Coalition nationale pour les droits sexuels humains et les valeurs familiales qui demande que leur bureau à Accra soit fermé.