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Au Soudan, une première victoire fragile mais historique pour les démocrates après 250 morts



Civils et militaires signeront, samedi 17 août, une « déclaration constitutionnelle » censée organiser les trente-neuf mois de la transition postdictature.

Il aura fallu 240 jours et 250 morts pour en arriver là. Huit mois de mobilisations, de privations et une détermination sans faille de la part du mouvement de contestation pour que la « révolution » soudanaise, qui a conduit à la chute du vieil autocrate, le général Omar Al-Bachir, ouvre la voie à une transition.

Le mouvement citoyen soudanais, mené par la coalition des Forces de la liberté et du changement (FFC), et les généraux qui avaient techniquement déposé Omar Al-Bachir, le 11 avril, avant de former un Conseil militaire de transition (TMC), se sont accordés sur les termes d’une nouvelle organisation politique pour diriger le pays, plongé depuis deux mois dans un vide dangereux. Samedi 17 août, les deux parties signeront un épais document relié de vert, formalisant le passage à l’après-dictature. Cette « déclaration constitutionnelle » de vingt pages remplacera la Constitution en vigueur et organisera, dans le détail, les institutions pour une transition de trente-neuf mois.

C’est une victoire pour les démocrates soudanais, mais elle est fragile. Elle a été arrachée sur la base de compromis avec les généraux et déplaira nécessairement à tous ceux, dans le camp des contestataires, qui estimaient que la seule voie possible était, comme le disait le slogan de la rue : « Tout le pouvoir aux civils. »

Cependant, parmi les cerveaux qui ont songé, longtemps à l’avance, aux divers scénarios de renversement d’un pouvoir dictatorial usé et scellé des pactes avec les généraux afin de les utiliser comme levier au moment du coup d’Etat, les plus réalistes ont prévu que le retour de la démocratie au Soudan ne se ferait ni par un slogan ni par la magie d’un texte.

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