Le sommet Russie-Afrique, qui s’est tenu la semaine dernière, a eu lieu dans un contexte de fortes tensions géopolitiques. Alors que les pays occidentaux ont isolé Moscou en raison de la crise en Ukraine, de nombreux dirigeants africains ont choisi une voie de neutralité diplomatique en maintenant des liens étroits avec la Russie.
L’objectif principal du sommet était d’améliorer les relations économiques entre la Russie et les capitales africaines. À cet effet, des promesses de remise de la dette africaine et d’approvisionnement en céréales ont été faites.
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La Russie en quête de positionnement économique
La remise de la dette par le président Vladimir Poutine a été le point culminant du sommet. Cependant, il est peu probable que cela incite davantage de pays africains à se tourner vers la Russie. La remise de dettes, bien que bénéfique, ne suffira pas à changer collectivement la perception de la Russie sur le continent.
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Commandez MaintenantFace à des géants économiques comme la Chine ou l’Union européenne, la Russie cherche à se positionner comme un partenaire majeur. Historiquement axée sur les relations politiques et sécuritaires avec l’Afrique, la Russie tente désormais d’accroître son empreinte économique sur le continent.
Des ambitions géopolitiques et sécuritaires
La Russie souhaite renouer avec les liens d’autrefois sur le continent et soutenir techniquement les industries africaines. Toutefois, les échanges commerciaux entre la Russie et l’Afrique restent relativement faibles, et les investissements étrangers directs russes en Afrique sont marginaux.
Les déclarations du sommet montrent que les deux parties souhaitent renforcer les relations économiques et en matière de sécurité. La Russie représente une part importante des armes et équipements de défense arrivant sur le continent.
Cependant, il est peu probable que les entreprises russes soient compétitives sur le marché africain, car la dynamique économique n’est pas favorable.