Sommet extraordinaire de la CEDEAO : le Mali connaît son sort

Les dirigeants de la CEDEAO ont déclaré vendredi 25 Mars qu’ils maintiendraient les sanctions régionales imposées au Mali en janvier après que ses dirigeants militaires ont déclaré qu’ils resteraient au pouvoir pendant quatre années supplémentaires au lieu d’organiser des élections en février.

Le bloc économique régional connu sous le nom de CEDEAO a pris cette décision lors d’un sommet à Accra, la capitale du Ghana, où ils ont également discuté de la situation dans d’autres États membres touchés par le coup d’État, notamment le Burkina Faso et la Guinée.

Les sanctions imposées au Mali en janvier ont suspendu la plupart des échanges commerciaux et l’aide financière au pays et ont entraîné la fermeture des frontières terrestres et aériennes avec d’autres pays membres de la CEDEAO. La Cour de justice de l’Union économique et monétaire africaine a ordonné jeudi la suspension de ces sanctions après que les dirigeants maliens ont déposé une plainte contre elles, affirmant qu’elles affecteraient gravement les Maliens.

Toutefois, le président du bloc, Jean-Claude Kassi Brou, a déclaré à l’issue des réunions à huis clos qu’elle était la seule autorité à pouvoir lever ces sanctions. Les sanctions, a-t-il dit, ont été imposées et doivent être respectées par tous les pays de la région. Il a réaffirmé que les dirigeants de la CEDEAO souhaitaient un délai de 18 à 24 mois pour le retour du pays à un régime civil.

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La junte dirigée par Assimi Goita, qui avait initialement accepté d’organiser de nouvelles élections en février, a déclaré en janvier que celles-ci auraient lieu en 2026, ce qui lui donnerait quatre années supplémentaires au pouvoir.

Le Mali, la Guinée et le Burkina Faso sont trois des 15 pays du bloc de la CEDEAO qui sont actuellement suspendus en raison de coups d’État militaires. Les dirigeants régionaux ont également demandé vendredi la libération immédiate de l’ancien président du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kabore, qui est assigné à résidence dans la capitale Ouagadougou depuis que les militaires burkinabés ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État en janvier.

 

Avec Africanews

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