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Six sages-femmes inculpées pour la mort d’une femme au Sénégal



 

Six sages-femmes sont poursuivies au Sénégal suite au décès d’une femme enceinte dans un hôpital public.
Astou Sokhna, la trentaine, a attendu en vain une césarienne pendant des heures et dont le sort tragique a sidéré le pays, a indiqué mercredi leur avocat.

Quatre d’entre eux « ont été incarcérés mardi soir » dans la ville septentrionale de Louga et « deux ont été provisoirement libérés ».
Ces deux derniers étaient  » employés depuis plus de quatre ans comme stagiaires avec une rémunération modeste et on leur demandait des résultats » en termes de qualité des soins prodigués, s’est plaint Abou Abdou Daff lors d’un entretien avec l’AFP mercredi.
L’État a répondu à l’incident en limogeant le directeur de l’hôpital, ce qui a été annoncé à l’issue d’un Conseil des ministres. Le ministre sénégalais de la Santé, Abdoulaye Diouf Sall, a reconnu le 14 avril que la mort d’Astou Sokhna aurait pu être évitée avec plus de vigilance.
Les circonstances de la mort de Sokhna telles que rapportées par la presse ont déclenché un déferlement de protestations sur les réseaux sociaux contre les carences du système de santé publique au Sénégal. Le personnel de l’hôpital aurait refusé sa demande, arguant que son opération n’était pas prévue, et menacé de l’expulser si elle insistait.
Contrecoup des événements, l’Alliance des syndicats autonomes de santé (Asas) a annoncé dans un communiqué avoir entamé mercredi une grève de 72 heures, notamment en « soutien aux camarades de Louga » poursuivis par la justice. L’Asas avait « déploré » le 16 avril que le gouvernement n’ait « pas attendu les conclusions de l’enquête judiciaire pour condamner les braves ouvriers avant de les jeter délibérément devant la foule médiatique (…) pour tenter de se cacher en vain les failles du système dont il est le garant. »
La grève vise également à protester contre le non-respect par le gouvernement des accords pour une meilleure rémunération des travailleurs de la santé, selon Asas.
En attendant, les six femmes accusées seront jugées le 27 avril devant le tribunal de grande instance de Louga.

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