En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Sénégal : Ousmane Sonko, accusé de « viols et menaces de mort », se rend chez le juge d’instruction



L’opposant politique est convoqué ce 3 mars. Il dénonce un complot politique ourdi par le président Macky Sall afin de l’écarter de la course à la présidentielle de 2024.

 

Ousmane Sonko se rendra bien, mercredi 3 mars, chez le juge d’instruction. Attendu à 9 heures dans le cadre de l’enquête pour « viols et menaces de mort » dont il fait l’objet après les accusations d’une employée d’un salon de massage, le député et opposant politique avait jusque-là affirmé qu’il ne se rendrait à aucune convocation judiciaire.

Le dirigeant du parti Pastef-Les Patriotes a finalement changé d’avis et annoncé, mardi soir, à la surprise générale qu’il ira « répondre et écouter » le juge. « Cela ne veut pas dire une abdication. Mais il ne faut pas donner à l’adversaire la possibilité de créer des dossiers dans le dossier. Si je ne réponds pas à la convocation, la conséquence logique serait un mandat d’amener. L’armée qui serait envoyée ici pourrait rencontrer une résistance même si moi je ne résiste pas. Ils pourront me mettre sur le dos un autre délit, la rébellion », a-t-il expliqué devant la presse.

La semaine dernière, la plaignante a été entendue par le juge durant de longues heures dans un bureau du palais de justice de Dakar. Devant la porte bleue, plusieurs policiers montaient la garde. A quelques mètres, les journalistes jouaient des coudes pour apercevoir la silhouette de celle qui pourrait conduire en prison l’opposant le plus influent du pays, arrivé troisième à l’élection présidentielle de 2019 avec 15 % des voix. « Ma cliente est sûre d’elle et a répondu à toutes les questions du juge. Mais elle est actuellement sous protection policière car elle fait l’objet de menaces et d’insultes », avait déclaré à la sortie de l’audience Me El-Hadj Diouf, l’un de ses avocats.

Le même jour, Ousmane Sonko avait pris publiquement la parole, entouré d’éléments de sa sécurité rapprochée, qualifiant de « viciée » et « illégitime » la levée de son immunité parlementaire par l’Assemblée nationale, le 26 février. M. Sonko continue depuis de dénoncer un complot ourdi par le président Macky Sall afin de l’écarter de la course à la présidentielle de 2024. S’il a reconnu fréquenter le salon de massage Sweet Beauty, dans lequel travaille la plaignante, il a expliqué s’y rendre pour soigner un mal de dos chronique. « Mon immunité demeure intacte. Nous sommes préparés à la confrontation et j’invoque mon droit constitutionnel de résistance à l’oppression. Chaque Sénégalais a le droit de l’invoquer », a-t-il déclaré.

 

 

doingbuzz DIRECT

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !