Agbéyomé Kodjo, candidat malheureux à la présidentielle du 22 février 2020 dernier face au président de la république togolaise Faure Essosimna Gnassingbé ne digère pas toujours sa défaite. Agbeyomé ayant contesté les résultats en affirmant une fraude se retrouve sans appui et sans soutien . Même le Chef de la mission de l’Union Africaine , Hery Rajaonarimampianina, proclame ne pas voler à son secours.

En effet, d’après l’ex-chef d’Etat malgache, les résultats que détiennent le candidat Agbeyomé Kodjo n’engagent que lui et il devrait plutôt faire recours aux voies légales en cas de contestation. Arrivé en seconde position avec 18,37 % de voix recueillies selon la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Agbéyomé Kodjo persiste être le gagnant du scrutin face à Faure Gnassingbé, le président sortant, vainqueur proclamé avec 72,36% de voix. Agbeyomé Kodjo d’après l’UA court d’énormes risques en s’autoproclamant président du Togo sans aucune preuve à l’appui. Monsieur Hery Rajaonarimampianina n’a pas cessé d’affirmer que les résultats qui sont à la disposition d’Agbéyome Kodjo « n’engagent que lui ». La CEDEAO enfonce le clou et montre le chemin à prendre pour se faire entendre.

Bref, ce serait peine perdue au cas où Agbéyome Kodjo comptait sur la CEDEAO ou l’UA pour se faire entendre. Car pour eux, s’il veut vraiment arriver à ses fins, il serait préférable de faire recours à la Cour constitutionnelle togolaise. Puisque c’est seulement elle qui est à même de donner droit ou non à la revendication d’un candidat qui conteste les résultats d’une élection. Raison pour laquelle Ernest Bai Koroma et le général Francis Behanzin, renvoient le candidat devant cette institution au cas où il est vraiment déterminé à faire jaillir la « Vérité des urnes ».