Le fils du président Joe Biden, Hunter Biden, fait face à une deuxième inculpation de la justice fédérale américaine, cette fois pour fraude fiscale. Cette nouvelle accusation s’ajoute à celle de détention illégale d’arme à feu qui avait été portée en septembre. À un an de la présidentielle américaine, ces développements pourraient intensifier les critiques de l’opposition républicaine et devenir un enjeu politique majeur.

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Selon le procureur spécial en charge de l’enquête, Hunter Biden aurait été impliqué dans un stratagème visant à éluder le paiement d’au moins 1,4 million de dollars d’impôts fédéraux entre 2016 et 2019. L’acte d’accusation détaille neuf chefs d’accusation, allant de la fraude fiscale aux fausses déclarations. Il affirme également que Hunter Biden aurait dépensé des millions de dollars pour un style de vie extravagant au lieu de s’acquitter de ses obligations fiscales, finançant notamment sa consommation de drogues, la compagnie d’escorts, des voitures et des vêtements de luxe.

Ces nouvelles poursuites interviennent après l’annulation d’un accord entre Hunter Biden et le procureur David Weiss, visant à éviter la prison et un procès potentiellement embarrassant. Cet accord, qui couvrait à la fois les accusations de fraude fiscale et celles d’acquisition illégale d’arme à feu, a été retiré cet été après des doutes sur sa validité exprimés par une juge.

Si Hunter Biden est reconnu coupable de fraude fiscale, il risque jusqu’à 17 ans de prison, s’ajoutant aux 25 ans déjà encourus pour la détention illégale d’arme à feu. Les déboires judiciaires du fils Biden sont étroitement surveillés par le parti républicain, qui les utilise comme un levier politique pour accuser la famille Biden de corruption.