Le chef du groupe paramilitaire Wagner, Evguéni Prigojine, a affirmé lundi, dans un message audio, que son objectif n’était pas de renverser le pouvoir russe, mais de sauver son groupe menacé d’être intégré à l’armée.

Dans un message de 11 minutes, Prigojine a souligné que la marche entreprise avait pour but de prévenir la destruction du groupe Wagner. Selon lui, renverser le pouvoir en place n’était pas l’objectif de leur action.

L’avancée impressionnante de Wagner vers Moscou lors de cette rébellion a révélé de sérieux problèmes de sécurité en Russie, selon les dires du chef Prigojine. Il a précisé que ses hommes avaient parcouru 780 kilomètres, rencontrant peu de résistance sur leur chemin.

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Mise en lumière des problèmes de sécurité

Dans son premier message audio depuis la fin du soulèvement, Prigojine a souligné que cette marche avait mis en évidence les graves problèmes de sécurité qui persistent dans le pays. Pour l’instant, il n’a pas révélé sa localisation, tandis que le Kremlin a annoncé son départ imminent vers le Bélarus, sans préciser la date exacte.

La rébellion de Wagner a soulevé des questions quant à la capacité du pouvoir russe à maintenir la sécurité et à gérer les défis internes. La décision de Prigojine de sauver son groupe plutôt que de renverser le gouvernement démontre une volonté de préserver l’existence de Wagner en tant qu’entité indépendante.

Enjeux de l’intégration à l’armée

L’intégration du groupe Wagner à l’armée pourrait avoir des conséquences significatives sur son fonctionnement et son autonomie. En préservant leur indépendance, les membres de Wagner espèrent continuer à exercer leurs activités paramilitaires spécifiques et à bénéficier de la flexibilité qui caractérise leur groupe.

Il reste à voir comment cette situation se résoudra et quelles seront les mesures prises par les autorités russes pour répondre aux problèmes de sécurité révélés par cette rébellion. L’évolution de la situation de Wagner et les actions futures de Prigojine seront suivies de près par les observateurs tant nationaux qu’internationaux.