L’ex-capitaine des Lions indomptables du Cameroun a définitivement changé de maillot avec la veste d’un homme politique. La tournée nationale de Samuel Eto’o auprès des autorités traditionnelles dans différentes régions de son pays, vaut de nombreux commentaires, y compris une interprétation politique.

Depuis le début du CHAN, Samuel Eto’o fait tout et est aussi comme une personnalité qui ambitionne d’être le choix des gens lors d’un scrutin. Il y a une semaine, il a voyagé dans le nord sur un vol privé. Après avoir rencontré les commandos BIR au camp de SALAK, le Lamido (chef spirituel) de Maroua l’a accueilli avec une grande grandeur.

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Le tapis rouge est déroulé, le grand 9 reçoit ici et là les privilèges traditionnels de hautes personnalités. Sa visite dans l’extrême nord du Cameroun sera l’occasion pour le responsable de la fondation Samuel Eto’o d’intervenir sur le plan social, notamment dans le domaine de l’éducation.

Cela s’est passé à l’est le 1er février. Là, le grand 9 a reçu les clés de la ville de Bertoua des mains du maire Jean Marie Sodea Dimbele et la bénédiction des chefs Gbaya de la région de l’Est. L’image de Samuel Eto’o dans le boubou tissé de Patriarche Fang, s’est répandue la toile en quelques minutes.

Sa tournée nationale est comme une bénédiction en vue de la nouvelle position de la superstar du football veut occuper. Toutes les hypothèses doivent être prises en compte, et certains observateurs avertis n’excluent pas l’hypothèse de le voir revenir dans le monde de la politique. L’ancien attaquant barcelonais au vu de ses démarches, se préparerait donc pour la présidentielle de 2023.

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Si tel est le cas, le Camerounais  sera la deuxième légende du football africain à entrer dans l’arène politique après Georges Weah. Ce dernier a réalisé le rêve de sa deuxième vie en tant que président du Libéria en 2017, 15 ans après la fin de sa carrière. L’ancien attaquant du PSG, alors âgé de 51 ans, a succédé à Ellen Johnson Sirleaf,  79 ans, la première femme à être élue présidente en Afrique.