VIDÉOS. Ce mercredi soir, RMC Sport diffuse un documentaire sur l’un des joueurs les plus fascinants de l’histoire du football : Ronaldinho

Il a marqué le football par son génie, sa « grinta », sa technique et son élégance. Ronaldo de Assis Moreira, dit Ronaldinho, n’est ni plus ni moins qu’une légende du football du XXIe siècle. Champion du monde en 2002 avec la Seleção, Ballon d’or en 2005 et champion d’Europe avec le FC Barcelone en 2006, « Ronnie » a raflé les titres les plus prestigieux du ballon rond. Pour rendre hommage au Brésilien, RMC Sport diffuse ce mercredi soir un documentaire qui lui est consacré.

Pour tenter de percer le mystère Ronaldinho, RMC Sport est allé à la rencontre de ceux qui l’ont côtoyé, aussi bien au Brésil qu’en France ou en Espagne. Le début du documentaire nous invite dans le gymnase de son école. C’est ici que Ronaldo de Assis Moreira, images d’archives à l’appui, découvre le football, signe ses premiers gestes techniques et fait déjà trembler les filets. Celui qui est surnommé Ronaldinho par ses coéquipiers en raison de sa petite taille intègre à l’âge de 7 ans le club du Grêmio, dans la ville de Porto Alegre. Six ans plus tard, il marque 23 buts pour son équipe dans un seul et même match. En 1997, l’adolescent remporte la Coupe du monde des moins de 17 ans avec son équipe nationale et signe son premier contrat professionnel avec le Grêmio. Il y restera jusqu’en 2001.

Ronaldinho, champion du monde à 22 ans

Après des débuts professionnels prolifiques au Brésil entre 1998 et 2001 (72 buts et 145 matchs), Ronaldinho débarque en Europe au Paris Saint-Germain. À Paris, « Ronnie » se révèle. Le public européen découvre un personnage unique en son genre, guidé par la passion du beau jeu, l’amour de la passe et la ferveur du public. L’année suivante, Gaucho devient champion du monde avec le Brésil à 22 ans. Avec 22 buts en 69 apparitions sous le maillot bleu et rouge, marqué par ses exploits contre l’OM comme par ses embrouilles avec son entraîneur Luiz Fernandez, Ronaldinho marque l’histoire du club francilien.

Mais c’est au FC Barcelone que la star brésilienne aura droit à une consécration mondiale. Très vite, il succède dans le cœur des supporteurs blaugranas à ses prédécesseurs brésiliens, tels que Romario, Rivaldo et Ronaldo, et jouit d’une popularité qui dépasse désormais le cadre du football : les sponsors se l’arrachent. Avec le maillot du Barça, il garnira surtout son armoire à trophées, qu’ils soient collectifs (1 Ligue des champions, 2 titres en Liga) ou individuels (Ballon d’or en 2005). Mais la fin de l’aventure sera brutale pour « Ronnie ». Lors de sa dernière saison (2007-2008), la star brésilienne est méconnaissable, son rendement est en nette baisse et sa condition physique, insuffisante. Il est poussé vers la sortie et rejoint l’AC Milan.

Une fin de carrière en dents de scie

Chez les Rossoneri, Ronaldinho vit une première saison compliquée. Auteur de seulement 8 buts en 28 matchs de championnat, ses prestations sont décevantes. Mais tel le phénix renaissant de ses cendres, l’enfant de Porto Alegre retrouve son niveau de jeu et signe un retour convaincant au premier plan dès la deuxième année. Il conclura l’exercice 2009-2010 par un titre de meilleur passeur de Serie A. Enfin, la troisième saison, il retombe dans ses travers et devient fantomatique, au point de finir sur le banc. « Ronnie » quitte alors Milan.

Lorsqu’il annonce la fin de sa carrière en 2018, plus de deux ans après la fin de son dernier contrat avec le Fluminense, un club de Rio, Ronaldinho laisse aux amoureux du football un immense sentiment de gâchis. Génie sur le terrain, il n’en est pas moins fantasque en dehors. Plus influencés par la passion que par le travail, ses choix ne lui ont pas permis de s’installer de manière pérenne au très haut niveau. Habitué des sorties en discothèques, rattrapé par son hygiène de vie douteuse et blessé à de nombreuses reprises, Ronaldinho a, malgré tout, bouclé sa carrière avec un palmarès impressionnant : Ligue des champions, Copa Libertadores, Coupe du monde, Copa America, Coupe des confédérations. Légende.