Dans une révélation effrayante, le commandement de la police de l’État d’Oyo a Nigéria a appréhendé huit suspects impliqués dans une série de meurtres pour rituel d’argent, notamment le meurtre et la mutilation horribles d’un garçon de 14 ans, Malik Kareem. Les suspects, qui ont été présentés au siège du commandement à Eleyele le 16 août 2024, sont désormais au centre d’une enquête intense sur un réseau macabre de crimes rituels.

L’un des cas les plus troublants concerne Muyideen Raimi, 30 ans, qui a été arrêté pour avoir exhumé et décapité le cadavre de son défunt cousin, Sulaiman Aromokun. Raimi et un complice toujours en fuite auraient déterré la tombe d’Aromokun, enterrée dans le complexe d’Aromokun à Isale Ijebu, Ibadan, et auraient décapité le corps dans l’intention d’utiliser le crâne dans un rituel d’argent.

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Raimi a été pris en flagrant délit avec la tête coupée, ce qui a conduit à son arrestation immédiate. Le commissaire de police, CP Ayodele Sonubi, a confirmé que Raimi avait avoué le crime et impliqué son complice, connu sous le nom de Sumaila, alias Baba Ibeji, qui est actuellement en fuite.

La police d’Oyo découvre le réseau et arrête 8 suspects en lien avec des meurtres pour rituel d’argent

Dans une affaire distincte mais tout aussi horrible, la police a arrêté un ritualiste nommé Muhammad Adekunle, qui, avec plusieurs complices, est accusé d’avoir tué et vendu des parties du corps humain à des fins rituelles. Selon CP Sonubi, Adekunle et son gang étaient impliqués dans le meurtre d’Adekola Sodiq en janvier 2024. La victime a été attirée à Moniya, où sa tête et ses jambes ont été coupées et vendues à des acheteurs identifiés comme Obaleye Sanmi et Ismail Olalekan.

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La sinistre découverte s’est poursuivie en avril 2024, lorsque le groupe a ciblé une autre victime, Malik Kareem, 14 ans. Adekunle et ses complices ont brutalement tué le garçon, lui coupant la tête et les jambes, qui ont ensuite été vendues à une femme nommée Rashidat Akanji au marché d’Oje pour la somme de 70 000 N. La police, agissant sur la base d’informations reçues, a exécuté un mandat de perquisition dans les locaux d’Adekunle le 11 août 2024. Elle y a découvert de la chair humaine fraîche, dont Adekunle a admis qu’elle provenait de Kareem, qui avait été tué quelques jours plus tôt, le 7 août.

L’enquête a conduit à l’arrestation d’autres suspects, dont Muniru Salawudeen, Rashidat Akanji, Ismail Olalekan et Obaleye Sanmi, qui ont tous avoué avoir acheté des parties du corps humain à des fins rituelles à Adekunle. L’affaire a pris une tournure encore plus sombre lorsque la police a découvert des restes humains mutilés dans un puits sec de la résidence d’Adekunle, à la suite d’informations faisant état d’une odeur nauséabonde émanant de la propriété. Les restes de trois corps non identifiés ont été récupérés et ont été envoyés à la morgue de l’hôpital d’État pour être conservés et autopsiés.