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RISQUES DE FRICTIONS ENTRE MÉCANICIENS ET DÉCIDEURS, CE LUNDI



Le pire pourrait se produire ce lundi à Darou Rahmane (Guédiawaye) si les autorités n’interviennent pas.

Le pire pourrait se produire ce lundi à Darou Rahmane (Guédiawaye) si les autorités n’interviennent pas. En effet, le Préfet de la ville de Guédiawaye envisage de déguerpir pour une quatrième fois les mécaniciens logés par le maire de Wakhinane Nimzatt, Racine Talla.

Face à la presse ce samedi, ces artisans n’ont pas manqué de tirer sur le préfet qui, selon eux, favorise des étrangers au détriment des fils du pays. Ce déguerpissement commandé par cette autorité préfectorale de Guédiawaye risque de conduire 200 personnes en chômage forcé. « Ce sont 20 maîtres artisans qui s’activent dans les métiers de l’automobile et qui emploient en moyenne 10 personnes par atelier », déclare le porte-parole du jour Seydina Ba.

Une situation qui perdure dans cette zone de Guédiawaye avec ce même préfet d’après notre interlocuteur. « Le maire Racine Talla a aménagé une place auparavant, considérée comme un dépotoir d’ordures pour la réserver aux artisans. En joignant nos efforts aux moyens de la Mairie, nous avons revalorisé cette place (éclairage, facilités d’accès,…) car qui connait « Baadiou Narr bi » sait que c’était une place inaccessible. Aujourd’hui le préfet veut que nous quittons ce lieu », a-t-il affirmé.

Seydina Ba de conclure, « c’est la quatrième fois qu’il essaie de nous déplacer de nos lieux de travail. Nous l’avons rencontré mais il n’a cité aucune raison valable pour nous faire quitter cette place à Darou Rahmane et y laisser nos voisins mauritaniens. Nous voulons qu’il nous respecte et nous laisse cette place car nous ne faisons qu’y gagner notre vie. Nous participons également au développement du pays car nous formons de jeunes mécaniciens, surtout en cette période de COVID-19 où les écoles sont fermées. »

Conseiller municipale dans la ville de Guédiawaye et président du mouvement citoyen Alliance Sauver le Sénégal, Babacar Mbaye Ngaraf juge cette situation discriminatoire.

« La situation est délétère par la faute d’un préfet qui confond le rôle d’un préfet et celui d’un garde pénitencier. Il faut que le préfet de Guédiawaye comprenne qu’il n’est pas dans un royaume, qu’il n’est pas un maître avec ses esclaves. Il doit respecter les mécaniciens qui, tout comme ceux qui ont fait des études pour réussir dans d’autres domaines, ont appris leur métier et gagnent leur vie correctement. Il faut que l’Etat agisse avant que l’irréparable ne se produise ce lundi à Guédiawaye », avertit-il.

Pour finir, Ngaraf est revenu sur le problème de ces mécaniciens tout en interpellant le Préfet. « Tous les mécaniciens qui sont derrière le cimetière n’ont pas été recasés. A ce groupe viennent s’ajouter, d’autres mécaniciens déguerpis à travers les opérations de désencombrement lancées récemment par le préfet. Ceux-là ont été acheminés à Darou Rahmane, un quartier excentrique. Une fois installés là-bas, le préfet leur demande encore de quitter ces lieux. Personne ne peut rien contre lui, ni le maire, ni Serigne Aidara Mbacké dont son seul objectif est de récupérer les jeunes en voie de déperdition et les amener dans la voie du salut. Nous l’attendrons de pied non pas ferme mais très ferme même, ce lundi. »

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