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Reportage – Dans l’intimité des salons de massage Dakarois: bienvenue dans l’univers de la prostitution déguisée…



Les salons de massage Dakarois intriguent plus d’un. A la faveur de l’actualité politico-judiciaire, les journalistes de Chrono actu y ont effectué, durant quelques semaines, une descente incognito. Une véritable incursion dans l’univers voluptueux de ces lieux où s’exerce discrètement le plus vieux métier au monde.
De la prostitution camouflée aux viols passés sous silence, nous vous convions à la découverte de l’envers du décor des salons de massage qui pullulent comme des champignons dans la capitale sénégalaise.

Des messages aguicheurs sur les réseaux sociaux pour appâter les férus de sensation forte …

Nous sommes le jeudi 17 mars 2022. Nous voilà grisés de la symphonie de tendresse murmurée par la fraîcheur d’une soirée de la capitale, Dakar ! Dans une atmosphère de ferveur remarquable qui caractérise cette société sénégalaise majoritairement musulmane, se joue un drame insoupçonné.

En effet, avec les moyens de communication novateurs tels que les réseaux sociaux qui ont atteint un développement exponentiel, nous ne cessons de constater à longueur de journée la floraison de publications de salons de massage sur l’autoroute électronique. Pour le plus grand nombre, ce sont des messages aguicheurs qui promettent de faire oublier aux clients leur  stress quotidien entre les mains expertes d’une métisse“, d’une “belle peule” ou d’une “jeune fille reconnue pour la maitrise de son art dans un monde de rêves.”

Chrono actu s’est investi pour l’éclatement de la vérité…

Troublé par l’efflorescence de ces timeline, l’équipe de Chrono actu a contacté l’un des salons les plus en vue sur le web. Passé l’étape de la prise de rendez-vous avec une fille – qui nous a averti qu’elle compte nous “transporter dans un monde de rêves“ –, nous nous sommes déplacés vers les HLM Grand Yoff, un quartier naguère quiet de la métropole, Dakar.

Seulement quelques petites minutes après notre arrivée sur les lieux indiqués, une vénus d’ébène d’une beauté exquise s’est présentée à la rencontre de notre reporter pour l’emmener à son salon. Cependant, à la place d’un institut de bien-être, c’est dans une surface habitable d’un encroûté immeuble du faubourg que la séance aura lieu.

Contrairement à l’annonce, c’est une garçonnière meublée du deuxième étage qui abrite le salon de massage. Au fait, l’aire des opérations est un appartement qui paraît indubitablement servir de maison close, en toute clandestinité, à la gérante des locaux.

« Nous sommes 3 masseuses ici. On se relaye tout le temps, on s’arrange pour que celle qui a un client se retrouve seule avec lui », a-t-elle balancé d’entrée.

Selon les propos de notre hôtesse, ce domicile est payé solidairement par toutes les trois. En plus, elles n’y viennent que pour “le travail”, précise-t-elle.

 Des pratiques qui se passent de commentaires…

Des suites de l’invitation faite à notre reporter de ne garder que le caleçon et de s’étendre sur une table de massage installée dans le salon, “la professionnelle”, s’est retirée dans l’unique chambre dispo de l’appartement.

Quelques minutes s’étaient écoulées et la-voilà ressortie. Notre reporter aura sans nul doute senti un courant glacial lui traverser tout le corps : son interlocutrice est seulement couverte d’un pagne rouge tissé au fil de pêche et d’un soutif perlé et confectionné par endroits. Tombé des nues, le reporter de chrono actu découvre une offre maculée, à n’en pas douter, de luxure à peine voilée. “Pour le massage simple, c’est 15.000FCFA”, renseigne-t-elle d’emblée et recommande illico presto d’être payée avant. “Pour le massage plus, c’est 35.000FCFA”, ajoute-t-elle afin d’éviter tout quiproquo sur le montant.

« Après le massage corporel, tu peux faire avec moi tout ce que tu veux… »

“Le massage plus“, c’est la proposition exceptionnelle des salons de massage à Dakar. En effet, l’incursion secrète dans cet appartement sis aux HLM Grand Yoff a permis à notre reporter qui a eu l’amabilité d’offrir son entremise, de découvrir une image peu reluisante de ce milieu de dévergondage. “Ça veut dire qu’après le massage corporel, tu peux faire avec moi tout ce que tu veux. On peut prendre du plaisir et je te ferai ce qu’aucune femme ne t’a jamais fait faire“, garantit S. T.

Sous le prétexte de ne pas être sorti avec son calepin oublié sur son hamac, notre reporter a argué ne pas posséder assez d’argent pour cette “offre exceptionnelle“, tout en promettant de revenir sous peu. Ainsi, ce soir-là, ce sera seulement un massage entrelardé de limites fait par une fille qui n’a, à vrai dire, aucune maîtrise des techniques de cette pratique thérapeutique.

Après qu’elle a procédé à l’onction du corps de notre reporter d’huile nécessaire, la masseuse égérie aux jambes interminables et au regard craquant, est restée 27 minutes à tâter, voire fouiller les moindres replis de son corps – tout son corps –.

Poussant le bouchon un peu loin, la masseuse n’a pas hésité à insister longuement sur les parties intimes, pour lui promettre au finish de lui faire un “tarif client” la prochaine fois. Ce qui risque de ne pas arriver, car il n’y a jamais eu de prochaine fois avec elle et ce sera, à coup sûr, un projet mis aux oubliettes. Et avec la quinzaine d’autres salons contactés, il en sera de même !

 Ni plus ni moins que de la prostitution déguisée…

A l’image de cette jeune fille, nombreuses sont celles qui, sous le couvert du massage tonifiant et relaxant, se livrent assidûment à de la prostitution clandestine à Dakar. Divorcées, étudiantes, mariées ou même professionnelles de l’esthétique, elles commencent à constituer une peuplade discrète, adepte de cette pratique pestilentielle à l’insu de leur entourage.

En guise d’artifice, elles s’arrangent à ce que les numéros de téléphone passés sur les timeline ne soient actifs que pour “le travail.” En d’autres termes, dès leur sortie du “lieu de travail“, elles les mettent hors ligne, pour ne les réactiver qu’au moment de vérifier la messagerie pour contacter la clientèle.

Par ailleurs, à l’instar de leurs collègues filles, les masseurs de Dakar sont entrés par effraction dans ce domaine. C’est ainsi qu’ils entretiennent des femmes, souvent d’un âge mûr, qui ne mettent pas de la mauvaise grâce à cette forme de luxure. D’ailleurs, souvent le désir d’assouvir une curiosité malsaine à propos de ces salons, le souhait d’expérimenter ces “sensations de bien-être” conduisent à des viols perpétrés par les masseurs.

Tout compte fait, l’incursion de notre reporter dans ce milieu hermétique lève le coin de voile sur des pratiques aux antipodes de la morale et de la religion.

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