En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Rentrée Gouvernementale : Ces Urgences Qui Attendent Macky SALL Et Ses Ministres



Après un mois de vacances, le gouvernement reprend du service le 12 septembre et devra faire face à des urgences qui ne sont jamais en vacances et qui étranglent les populations. Mais du côté du pouvoir, le ministre Mame Mbaye Niang rassure que toutes les dispositions sont prises pour faire face.

C’est sans doute au niveau social, avec l’insécurité alimentaire qui frappe une bonne partie du territoire, le retard des pluies pour certaines localités et le trop de pluies pour d’autres, particulièrement à Dakar, que le gouvernement est le plus attendu. «Là se trouve la priorité», déclare Abdoul Mbaye. L’ancien Premier ministre du président Macky Sall souligne que la priorité n’est pas dans des stades à inaugurer, non plus dans une campagne électorale à lancer avec six mois d’avance et la distribution d’argent aux militants de l’Apr venus de France ou des Parcelles assainies. «C’est à la fois un déni, une honte et un scandale. Le déni est celui d’une campagne agricole désastreuse en 2017-2018 alors que le gouvernement annonçait un doublement des productions céréalières. Une honte, car famine et insécurité alimentaire sont des faits constatés au Sénégal par la communauté internationale après près de 60 ans d’indépendance. Un scandale, car la souffrance des populations dans les zones rurales affectées par l’insécurité alimentaire n’empêche pas le chef de l’Etat de se livrer à une distribution de deniers publics au profit de ses militants et partisans», dénonce le leader de l’Act, candidat à la présidentielle de février 2019.

Pire, Abdoul Mbaye souligne que le retard constaté des pluies en 2018 aggravera malheureusement la situation du monde rural, également l’extrême pauvreté au Sénégal. En définitive, il indique qu’il est donc temps de retrouver ses esprits et de prendre en charge la détresse du monde rural par de l’action humanitaire significative ; également par un projet agricole visant la construction d’une résilience à l’insécurité alimentaire.

Après un mois de vacances, le gouvernement reprend du service le 12 septembre. Et du côté du pouvoir, on reconnaît également que les urgences, «c’est toujours la demande sociale. Mais, à pareil moment, ce sont les possibles inondations et une pluviométrie qui ne dépend pas de nous».

Néanmoins, Mame Mbaye Niang, le ministre du Tourisme, se veut rassurant. «Un gouvernement, c’est la prévision», dit-il, ajoutant que le gouvernement continue à travailler, malgré les vacances gouvernementales. D’après lui, il y a des ministres qui assurent l’intérim des autres tout en faisant leur propre travail. «Il faut rappeler que nous continuons de travailler, ce sont les Conseils des ministres qui sont suspendus pour permettre à certains ministres qui ont des affaires personnelles à les régler. Mais à chaque fois, il n’y a que dix ministres qui sont absents. Sur la trentaine de ministres et sur les seize ministres qui ont des portefeuilles, il y a au minimum douze à treize ministres qui restent sur le territoire national et continuent à travailler. Donc, il y a une continuité», explique le ministre Mame Mbaye Niang. D’après lui, un dispositif est là en permanence pour faire face à toute situation qui se présente, même si, dit-il, le gouvernement est en vacances. «Donc, aucune situation ne peut être imprévue», rassure le ministre.

En outre, le ministre souligne que ce n’est pas la première fois que cette situation d’insécurité alimentaire et ce manque d’eau se présentent au Sénégal, et l’attribue aux changements climatiques. Mais, en tout état de cause, Mame Mbaye Niang renseigne que le Premier ministre et le ministre de l’Agriculture ont tenu une réunion interministérielle pour anticiper et prendre en compte ce type de problème. Ainsi, pour faire face à l’insécurité alimentaire, le gouvernement va proposer de nouvelles semences adaptées aux changements climatiques. «Quand on a un pourcentage élevé de notre population qui vit de l’agriculture, naturellement, il y a des procédures établies pour faire face à beaucoup de situations. Des experts ont déjà réfléchi sur ça; il y a un dispositif de veille mis en place par la Direction de la protection des végétaux (Dpv) qui, depuis deux mois, a été mise en alerte pour analyser l’environnement pour voir s’il y aura des criquets pèlerins», renseigne le ministre. Avant de poursuivre: «La direction de l’agriculture a fini de réfléchir sur des semences adaptées à proposer aux agricultures et a présenté le projet à l’Autorité par le biais du ministère de l’Agriculture, pour nous permettre de nous adapter à toute situation qui se présentera. La pluie ne dépend pas de nous, mais l’obligation du gouvernement est de se préparer à faire face aux aléas».

L’épineuse question du parrainage

Le parrainage, l’autre question épineuse qui attend le chef de l’Etat et son équipe en septembre. En effet, Macky Sall doit faire face à la fronde généralisée de l’opposition qui récuse avec force la loi sur le parrainage et plus généralement la modification du code électoral. «Il a créé un système de parrainage unique au monde avec le seul but de neutraliser des opposants politiques», critique son ancien Premier ministre. Puis il ajoute : «Macky Sall a échoué sur le plan économique et social. Il a fait donc dépendre sa réélection de la manipulation du processus électoral en refusant le consensus habituel sur ces questions».

Mais du côté du pouvoir, on se veut formel. Membre du Secrétariat exécutif national, l’instance dirigeante de l’Apr, Mame Mbaye Niang martèle avec force que le parrainage est derrière. «Les gens en ont suffisamment discuté et une majorité s’est dégagée, je ne vais pas accepter qu’on revienne en arrière. Aujourd’hui, il ne s’agit plus de discuter de la pertinence du parrainage, c’est inscrit dans la constitution. Il n’y a pas de gouvernement ni de Cour suprême qui puisse l’empêcher de s’appliquer», assène-t-il.

Situation économique difficile

A la rentrée, le gouvernement devra aussi faire face à une situation économique difficile, selon l’ancien Premier ministre Abdoul Mbaye. Il affirme que Macky Sall aurait souhaité présenter aux Sénégalais à la fin de l’année 2018 un bilan économique reflétant une amorce d’émergence. Mais, selon lui, ce ne sera malheureusement pas le cas. Et c’est pourquoi, dit-il, il s’évertue à masquer par une série d’inaugurations de stades et de projets d’infrastructures ce lourd échec de son Plan Sénégal Émergent (Pse). «Ces investissements, quelle que puisse être leur utilité immédiate ou future, ne sont pas la croissance. Or cette dernière, présentée comme en progression selon un rythme d’une exceptionnelle régularité, apparaît comme une aberration statistique et ne correspond aucunement à un mieux-être vécu par les Sénégalais», argumente le leader de l’Act. Ce candidat déclaré à la présidentielle de février prochain, affirme que le Pse, si cher au chef de l’Etat, est un échec. «Le taux de pauvreté est resté stable à environ 50 % selon l’indice utilisé pour le mesurer, ce qui signifie que le nombre de pauvres continue de s’accroître au Sénégal en raison de la croissance démographique», conclut-il. Des arguments évidemment balayés d’un revers de main par le ministre du Tourisme. Mame Mbaye Niang qui fut ministre de l’Emploi dans un passé récent affirme que le régime a créé plus de 500 mille emplois et quadruplé les productions de riz et d’arachide.

 

 

senclic

 

 

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT