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Renault travaille sur des prêts bancaires garantis par l’État de l’ordre «de 4 à 5 milliards d’euros »



Le constructeur automobile a annoncé jeudi la suppression du dividende et la baisse de rémunération des dirigeants.

Le président et directeur général de Renault, Jean-Dominique Senard a annoncé ce vendredi matin qu’il n’envisageait pas pour le moment de nationalisation, même temporaire, et exclut toute hypothèse de licenciement à court terme.

«Nous ne sommes pas dans une perspective de nationalisation», a-t-il déclaré au micro de RTL. En revanche il a confirmé qu’il travaillait sur des idées de prêts bancaires garantis par l’État de l’ordre «de 4 à 5 milliards d’euros», pour le redémarrage du groupe. « L’Alliance sera notre principal support de rebond», a-t-il poursuivi.

Jean-Dominique Senard a évoqué une reprise du travail grâce à des accords locaux avec les syndicats. Une décision bien accueillie par le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger. «Il faut saluer la démarche de dialogue social chez Renault. Des commissions locales donneront leur feu vert à la reprise de l’activité», a-t-il expliqué ce vendredi matin sur RTL.

Sur le plan sanitaire, le président du groupe a également affirmé «qu’il n’y aurait pas le moindre défaut», à ce niveau, si jamais les salariés devaient revenir au travail avant la fin du confinement.

Des sites commencent à redémarrer à l’étranger. «Les usines vont rouvrir en Roumanie, elles ne vont pas tarder à rouvrir en Russie également, et au Portugal nous avons rouvert hier notre usine mécanique qui produit des boîtes de vitesse», a déclaré Jean-Dominique Senard. Elles rouvrent «petit à petit, chaque fois qu’on peut le faire mais dans des conditions de sécurité absolues», a-t-il souligné.

Interrogé sur des perspectives de licenciement après «la chute de 72% des ventes» du groupe en mars 2020, et de la baisse de «90%» attendue en avril, le président de Renault a répondu qu’aujourd’hui «ce n’est pas le sujet». «En revanche, c’est clair qu’il faut penser à l’avenir dans des circonstances complexes…il faudra être compétitif et s’appuyer sur l’Alliance. Il n’y aura aucune souffrance sociale», s’est-il engagé.

Jeudi, Jean-Dominique Senard avait annoncé la suppression des dividendes versés par le groupe au titre de 2019. En outre, le patron du constructeur automobile a décidé une baisse de 25% de sa rémunération et de celle de la directrice générale par intérim Clotilde Delbos, pour le second trimestre 2020 et éventuellement plus longtemps si la crise dure.

« C’est exactement dans cette direction-là qu’il faut aller, c’est ça les efforts que je demande : du travail, de l’investissement et de l’exemplarité», a salué ce matin le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, sur Europe 1.

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