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Renault : Ghosn abandonne le référé aux prud’hommes pour son indemnité de retraite



L’ancien patron Carlos Ghosn, qui réclame à Renault une indemnité de départ à la retraite de 250.000 euros, s’est désisté ce vendredi de sa procédure en référé devant le conseil des prud’hommes de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine) pour déposer une demande au fond, a-t-on appris auprès de ses avocats.

«Compte tenu, notamment, de la prolongation des délais dans les tribunaux causée par les mesures de confinement imposées par la crise sanitaire, nous avons pris la décision de renvoyer au fond l’action pendante devant le Conseil de prud’hommes de Boulogne», a déclaré sa défense à l’AFP.

«Par cette procédure, Carlos Ghosn réaffirme sa volonté de faire valoir (s)es droits», ont-ils ajouté. Le conseil de prud’hommes «a pris acte aujourd’hui du désistement de M. Ghosn» , a confirmé à l’AFP Me Yasmine Tarasewicz, avocate de Renault. Le renvoi au fond va entraîner un allongement considérable de la procédure, a-t-elle souligné.

«Avant deux ans, M. Ghosn n’aura pas un jugement sur la question qui le préoccupe, à savoir son indemnité de départ à la retraite», a-t-elle affirmé.

Les avocats de Carlos Ghosn avaient saisi les prud’hommes «en urgence» le 20 décembre. Mais, à la surprise générale, lors de l’audience du 21 février, ils avaient demandé un renvoi à une date ultérieure, fixée au 17 avril. En raison de la crise sanitaire, cette audience avait ensuite été reportée au 29 mai.

Contrat de travail «rompu» ou «suspendu»

Carlos Ghosn, réfugié au Liban après s’être évadé de façon rocambolesque du Japon où il est poursuivi pour diverses malversations, réclame à Renault une indemnité de départ à la retraite de 250.000 euros.

Après avoir été contraint de quitter ses fonctions de PDG de Renault le 23 janvier 2019, quand il était emprisonné au Japon, l’ancien dirigeant de 65 ans avait fait les démarches pour liquider ses droits à la retraite au printemps 2019.

Du côté du constructeur automobile, on considère que Carlos Ghosn n’a pas droit à cette indemnité dans la mesure où il n’était plus salarié de l’entreprise depuis des années, en raison du statut de mandataire social dont il jouissait depuis sa nomination comme PDG en 2005. Les défenseurs de Renault estiment que le contrat de travail a été rompu, tandis que ceux du dirigeant affirment qu’il n’était que suspendu.

La saisine des prud’hommes par un patron qui était rémunéré près de 15 millions d’euros par an pour ses différentes fonctions au sein de l’alliance franco-japonaise Renault-Nissan, a suscité des réactions indignées en France.

L’affaire intervient au moment où le groupe au losange traverse une crise grave qui l’a poussé à annoncer vendredi la suppression de 15.000 emplois dans le monde, dont 4.600 en France.

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