Une nouvelle attaque dans l’est de la République démocratique du Congo mercredi soir a fait plus de 40 morts, selon les autorités locales. L’attaque a été attribuée aux rebelles ADF, affiliés au groupe État islamique.
Le bilan, encore provisoire, est de 38 personnes tuées à Mukondi et huit à Mausa. Ces deux villages sont proches l’un de l’autre dans le territoire de Beni, dans la province du Nord-Kivu, Kalunga Meso.
Ce bilan a été confirmé par Arsène Mumbere, président de la société civile locale, qui a ajouté que les assaillants « sont entrés tranquillement dans le village Mukondi » et ont tué la plupart des victimes « à coups de couteau ».
Les ADF sont à l’origine des rebelles ougandais à majorité musulmane, actifs depuis le milieu des années 1990 dans l’est de la RDC, où ils sont accusés d’avoir massacré des milliers de civils.
En 2021, des attaques sur le sol ougandais leur sont également imputées et une opération militaire conjointe entre les armées congolaise et ougandaise est lancée pour les traquer dans le Nord-Kivu et la province voisine de l’Ituri.
Les États-Unis ont offert la semaine dernière une récompense allant jusqu’à 5 millions de dollars pour toute information menant à leur chef, un Ougandais d’une quarantaine d’années nommé Musa Baluku.
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