Le bateau de Félix Tshisekedi et son prédécesseur Joseph Kabila prendre de l’eau. L’accord qui a permis de faire la passation du pouvoir de façon pacifique serait en train de connaître sa fin.
Le président Félix Tshisekedi, a constaté dimanche le « rejet » de sa coalition au pouvoir avec son prédécesseur Joseph Kabila, et annoncé la recherche d’une « nouvelle majorité » au sein de l’Assemblée dominée par les fidèles de M. Kabila.
Le chef de l’État de la RDC a finalement compris l’échec de la coalition qui avait permis en janvier 2019 la première transition pacifique du pouvoir dans l’histoire politique du Congo.
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Le président Félix Tshisekedi avait signé un accord secret avec son aîné, Joseph Kabila qui gardait depuis le contrôle du Parlement.
« La majorité actuelle s’étant effritée, une nouvelle majorité est nécessaire », a déclaré le chef de l’État dans un discours retransmis par la chaîne d’État RTNC.
« J’ai décidé de nommer un informateur (…). Il sera chargé d’identifier une nouvelle coalition réunissant la majorité absolue des membres au sein de l’Assemblée nationale », a-t-il ajouté.
Au sujet de l’Assemblée nationale, le fils d’Etienne Tshisekedi pense inévitablement à sa dissolution en cas d’échec de cette recherche de nouvelle majorité au nom de « l’Union sacrée » qu’il souhaite: « J’userai des prérogatives constitutionnelles qui me sont reconnues, pour revenir vers vous, peuple souverain, et vous demander une majorité », a-t-il prévenu.
Dans la foulée, le Front commun pour le Congo (FCC, rassemblement des partis pro-Kabila revendique une majorité de plus de 300 députés sur 500. Le FCC accuse le camp du président Tshisekedi d’avoir tenté de débaucher des députés FCC par la corruption.
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